La raison du plus fort

Une fois sortit du manoir, Nicolas voulut mettre Leïla sur son cheval mais la jeune femme refusa et grimpa sur son cheval. Elle s'y hissa tant bien que mal, et se mit à galoper vers la ferme de Nicolas. L'air frais de la nature la réveillla. Elle sentit une douleur fulgurante lui traverser le crâne. C'est lorsqu'une fois arrivée à la ferme qu'elle vit qu'elle saignait sur la joue. Elle toucha la plaie avec sa main. Puis, elle haussa des épaules t rentra dans la maison.
Elle monta dans la chambre de Nicolas, et chercha son maillot de bain jaune. Ne le voyant pas, elle opta pour le maillot de cuir noir qu'elle voulait oublier. Elle l'enfila et sortit de la chambre. Elle décida d'aller se baigner. Lorsqu'elle sortit de la chambre, Hans entrait da la sienne. Elle le regarda et baissa le regard. Puis, elle partit.
Quand Leïla fut en contact avec l'eau, en plus de continuer de la réveiller, cela réveilla ses sens. Elle fit une petite brasse. Puis, elle se laissa couler dans le fond de l'étang. Elle y resta quelques secondes et remonta à la surface. Le temps était changeant. Elle sortit, caril faisait de plus en plus froid. Elle courut vers la maison et rentra dedans. Elle trouva Nicolas parlant à Hans, qui la regardait. Elle monta dans la chambre et se rhabilla. Puis, Nicolas rentra dans la chambre. Leïla se retourna et baissa aussi le regard. Elle savait qu'il se passait quelque chose. Ce qu'elle pensait était bien réel.

" Leïla... Je vais devoir partir... Ma permission est terminée...
- Nicolas ! Non !
- Il le faut. Nous serons provisoirement séparés, et je te le dis, je ne sais pas si je vais revenir. Continue à vivre ta vie comme si je net'avais jamais rencontré.
- Nicolas !!!
- A plus, Leïla. Je t'aime. "

Nicolas lui saisit le visage à deux mains et l'embrassa malgré les larmes qui coulaient le long de son visage. Il se leva lentement et sortit de la chambre. Leïla regardait l'endroit où Nicolas se trouvait, quelques sendes auparavant. Puis, elle s'effondra sur le lit et pleura de tout son saoûl.
On l'appela doucement à la porte. Elle se leva et ouvrit. Isabelle entra et lui dit :

" Ne t'en fait pas, Leïla. Nicolas reviendra.
- Non ! Ne me parlez plusde lui !
- Viens manger, tu va être toute faible, sinon. "

Isabelle se leva et Leïla aussi. puis, elles descendirent les escaliers ensemble. La salle à manger lui parut plus sombre que d'habitude. Elle s'ssit sur le bac en face d'Isabelle et regarda son assiette. Poulet et haricots verts. Leïla prit sa fourchette et tripota les haricots verts sans les toucher. Elle prit la cuisse de poulet entre ses mains, en croqua un petit bout sans faim. Puis, elle quitta la table en plein repas et monta dans la chambre. Elle s'allongea sur le lit, ferma les yeux, et s'endormit.

Un mois était passé depuis que Nicolas était partit à la guerre. La vie était presque redevenue normale pour Leïla. Malgré ses maux de ventre qui persistaient, ses vomissements. Isabelle l'avait remarqué. Un jour, alors que Leïla se déversait près d'un champs, Isabelle vint la rejoindre et lui dit :

" Leïla, c'est pas normal, tes nausées. Viens, je t'emmènes chez un médecin.
- Ca va aller, Isabelle, ça va aller.
- Tu viens et tu ne discutes pas. "

Leïla dû obéir à regrets. Elle suivit tristement Isabelle vers la calèche qui devait l'emmener chez le médecin. Elle y grmpa et se tordit de douleur. Elle s'allongea sur une banquette. Puis, direction la ville.
La ville était grande. A l'aide d'Isabelle, elle descendit de la calèche et entrèrent dans une maisonette. Un homme, vêtu d'une blouse blanche les attendirent. Leïla entra dans le cabinet du médecin et s'allongea sur le canapé qu'il lui présenta. Il l'ausculta après lui avoir demander ce qui n'allait pas. Puis, le verdict tomba.

" Mademoiselle. Avez-vous eu des rapports ?
- Des quoi ?
- Avez-vous déjà fait l'amour ?
- Oui...
- Dans ce cas là prévenez l'homme avec qui vous avez fait ça qu'il se prépare à accueillir un enfant. "

Leïla ouvrit des yeux ronds,s e leva d'un bond et sortit en courant du cabinet.

Elle grimpa dans la charette et s'assit à l'arrière. Isabelle la rejoignit plus tard. Elle regarda Leïla et lui dit :

" Nicolas ferait un bon père. Ne t'inquiètes pas pour ça. Lea nouvelle d'attendre son premier enfant est toujours plus dure.
- Je sais. Comment savez-vous que ... ?
- Une bonne mère devine tout. "

Isabelle adressa un clin d'oeil complice à Leïla. Puis, ensembles, elles rentrèrent à la ferme.
La ferme était calme. Hans était dans la mare, à se baigner. Isabelle descendit de la charette et partit vers les champs, où son travail l'attendait. Leïla entra dans la maison, et trouva une lettre à son nom sur la table. Elle l'ouvrit et regarda. Un formulaire, pas très épais, se trouvait dedans. Elle le sortit de l'enveloppe et regarda. Ses yeux parcoururent les pages, et s'arrêtèrent soudain sur un nom. Nicolas. Les larmes lui montèrent aux yeux, son coeur se serra, une boule se forma dans la gorge. Ses jambes se ramollirent, son corps fut bientôt secoué par de gros tremblement. Soudain, un cri déchira le silence pesant de la maison.
Dehors, Hans sortit précipitamment de l'étang et entra en courant dans la maison. Il vit Leïla à genoux par terre, un fascicule devant. Il le prit, et regarda. Le nom de son frère apparaissait. Il le rammassa, ne disant rien. Il avait les lèvres qui tremblaient. Il mit le fascicule quelque part, et partit dans sa chambre.
Isabelle entra. Elle vit Leïla agenouillée par terre. Elle s'en approcha et tenta de la réconforter. Puis, elle partit dans la cuisine et trouva le fascicule. Elle le feuilleta et tomba sur le nom de son fils. Elle ne dit rien, ne pleura pas. Elle avait appris à retenir ses larmes lorsqu'elle était petite. Elle releva Leïla et l'emmena dans une salle adjacente à la salle à manger.
C'était une petite salle sombre. Deux chaises et une table. Leïla s'assit sur une, Isabelle sur l'autre. Leila enfouit sa tête dans ses mains et continua de pleurer. Isabelle se mit à parler, Leïla lui répondit par des grognements.

Les heures parurent interminables à Leïla. Isabelle lui parlait, et ellrépondit par des gémissements. Puis, elle se décida enfin à parler.

" Isabelle. Nicolas est mort. L'enfant que je porte est son enfant aussi. J'aurais voulu que l'enfant grandisse avec son père, aussi.
- Il va falloir vivre sans, petite. "

Hans, qui descendait les escaliers, avait tout entendu. Ainsi, la femme qu'il aimait était tombée enceinte de son frère qu'il détestait tant. Et son frère qui était mort! Beaucoup de choses à assumer. Il descendit dans la cave, en prenant une corde qui traînait quelque part. Il entra dedas, et trouva un crochet qui était au plafond. Il y plaça la corde, en fit une corde avec un noeud coulissant. Il entra sa tête dedans, et la porte de la cave s'ouvrit brusquement.
Leïla était sortie de la petite pièce. Sur la demande d'Isabelle, elle devait chercher Hans. Elle avait entendu la porte de la cave claquer. Elle l'ouvrit et vit les pieds d'Hans. Elle descend les escaliers à une vitesse folle et vit Hans en train de se pendre.

Elle le regarda avec de gros yeux et se rua sur lui,les mains et avant, pour le pousser. Ses mains entrèrent en contact avec son corps et il tomba à la renverse, sur des cartons qui se trouvaient derrière lui. Elle tomba sur Hans, et commenca à le rouer de coups de poings. Il lui attrappa les mains et les garda dans les siennes.

" LAISSE-MOI!
- HANS! NON! T'ES TROP BETE POUR MOURIR COMME CA ! POURQUOI ??? POURQUOI EST-CE QUE CELA ARRIVE TOUJOURS A MOI ??? TU ES AVEUGLE ?? TU N'AS PAS ENCORE COMPRIS QUE CE N'ETAIT PAS LE MEILLEUR MOYEN DE METTRE FIN A SES JOURS ? VRAIMENT, TU ES STUPIDE. JE T'AURAIS CRU PLS INTELLIGENT QUE CA, HANS.
- ET BIEN... "

Hans et Leïla pleuraient tous les deux. Hans ne voulait pas que Leïla le voit en train de se pendre, et Leïla ne voulait pas qu'Hans mette fin à ses jours car ses sentiments étaient toujours forts pour lui. Elle se leva et tremblotta en regardant Hans, qui avait tenté de partir pour un pays d'où il n'aurait pas pu revenir. Elle lui tendit la main et lui dit :

" Si c'est ce que tu veux savoir, je ne arderais pas l'enfant. Nicolas est mort, et ça ne sert à rien de garder l'enfant d'un homme mort sachant qu'il ne grandira pas normalement sans ses deux parents.
- C'est pas ça, Leïla...
- Ta mère t'attend là-haut. " dit-elle en décrochant la corde du plafond


Une fois la corde décrochée, Leïla sortit de la cave en compagnie d'Hans. La salle à manger lui parut sombre, et soudain, elle fut éclairée par un rayon de soleil timide. Leïla sourit pour la première fois de la journée, et sortit dehors, laissant Hans et Isabelle seule à seul.
Dehors, l'air se réchauffait un peu. Les champs étaient humides, d'une pluie fine. Leïla s'aventura dans la grange, et s'assit sur la botte de foin où elle et Hans s'étaient amusés, quelques jours plus tôt. Elle entoura ses genoux de ses bras, comme un enfant qui boude dans son coin. Elle fixa une araignée en ain de tisser sa toile lrosque Hans arriva dans la grange.

" Leïla, je veux te parler.
- Moi aussi.
- Excuse-moi pour tout à l'heure. Je suis désolé. Je ne voulais pas me suicider mais, les évènements ont ft que...
- Ce n'est rien, Hans.
- Je voulais te remercier de m'avoir sauver de cet enfer-là.
- De rien, Hans.*
- Et pour ça, je souhaiterais qu'on redevienne amis, qu'on ai la complicité d'antan. "

Leïla regardait Hans, se leva et se dirigea vers lui. Elle rapprocha son visage du sien et murmura :

" Hans, je n'ai jamais été fâché ontre toi. Je comprends ce que tu ressens, et moi-même, j'en aurais fait autant. Et pour ça, Hans, ce que tu n'arrives pas à comprendre, c'est... "

Leïla ne put finir sa phrase, interrompue par un baiser langoureux que lui offrait Hans.

" La complicité d'antan ?
- Oui... " chuchota celui-ci

Et, ils repartirent dans des embrassades sans fin.

Leïla se sépara de lui, surprise, et le regarda toujours avec un air étonné. Puis, elle posa ses mains ur le torse d'Hans qui les lui prit aussitôt. Elle baissa la tête, ses cheveux noir lui tombant devant les yeux.

" Hans...
- Quoi ?
- Ce n'est pas que je ne veux pas, mais attendons encore un peu. C'est trop précipité, en ce moment.
- Je comprends. ditpatiemment Hans et se séprant de Leïla et en détournant le regard.
- Ne m'en veux pas, Hans.
- Je ne t'en veux pas. C'est normal. "

Hans partit de la grange et laisa Leïla toute seule. Elle regarda Hans s'éloigner et soupira. Les hommes étaient, décidément, des coureurs de jupons, d'après ce qu'en savait Leïla pour l'avoir vécu dans sa jeunesse et pour le vivre encore ! Leïla se leva et partit à son tour, son ventre criant famine.
Le canard à l'orange qu'avait préparé Isabelle était délicieux. Leïla se lècha et se relècha les babines après avoir manger ce canard. Puis, elle monta dans la chambre de Nicolas, après le repas, et s'assit sur le lit. Elle avait le cafard du départ et de la mort de celui qu'elle aimait. Elle esquissa un sourire froid et distant pour elle-même. Même si Nicolas était mort, il verrait le sourire qu'essayait de faire Leïla. Puis, elle s'allongea sur le lit froid et dur, et s'endormit.

Lorsque Leïla se réveilla, elle avait l'impression d'avoir dormi durant des éternités. Elle se mit debout et sortit de la chambre. Elle avait réfléchi à Hans et à elle. Elle soupira, comme d'habitude, et descendit les escaliers. Isabelle était à table, en train de broder. Hans était dans les champs. Elle alla dans la cuisine et prit un verre d'eau. Puis, elle partit dans les champs, aider Hans.

Elle prit une touffe d'herbe sèche et la fourra dans le tee-shirt d'Hans qui fit que de se gratter après. Leïla rigolait. Hans, aussi. Puis, elle lâcha sa faucille et partit en courant à l'autre bout du champs car Hans lui courait après. Elle trébucha sur un monticule de terre, et Hans arriva de plus en plus près. Il se pencha au dessus d'elle et prit une poignée de terre qu'il fourra dans ses cheveux. Puis, il la prit dans ses bras et alla la jeter dans la rivière qui traversait le champs. Elle se releva, trampée.

" T'as toujours pas changé, Hans.
- On change pas du jour au lendemain, ma cocotte.
- T'as raison. C'est pas souvent. Ah, putin ! "

Leïla venait de glisser sur un serpent. Hans le prit et le tua. Elle sauta à son cou, pour le narguer. Puis, elle l'embrassa sur la joue en levant une jambe. Puis, elle le regardan des étoilles brillant dans ses yeux. Puis, elle le quitta et repartit vers la maison.

" Je vais retourner voir mon père. Si tu veux venir. Et cette fois-ci, prépare-toi à la guerre, mon coco.
- Pourquoi ?
- Pose pas de question. " répondit-elle, mystiquement.

Elle entra dans la maison et regarda Isasbelle broder. Elle leva les yeux de son brodage pour regarder Leïla un peu trempée. Elle sourit et replongea dans son brodage tout en disant:

" Hans ne changera jamais. Il sera toujours un gamin. "

Leïla sourit et grimpa dans la chambre de Nicolas. Elle prit des vêtements propres et se changea. Puis, elle redescendit et repartit dehors, vers les écuries pour atteler les chevaux d'une charette. Hans arriva plus tard, et ils partirent sur le champs.
Le manoir parraissait toujours imposant à Leïla. Elle descendit de la charette et , en compagnie d'Hans, entra dans l'habitation de son père. Igor, encore en train de faire les poussières, la regarda avec un brin de tristesse et ajouta, d'une voix tremblotante :*

" Il ne désire point recevoir, aujourd'hui.
- Je ne suis pas venu pôur ça, Igor. Avez-vous une feuille ? Et un stylo ?
- Oui, oui, tenez.
- Merci. "

Leïla entra dans le salon bleu, dans le salon où elle avait posé Hans pour la première fois. Elle se mit à genoux près de la table basse et commença à écrire.

" Papa,
Je ne veux pas t'offenser, mais sache que je n'ai pas voulu te faire du mal. Je ne sais pas pourquoi j'ai prononcer ces paroles lors du repas, mais je sais que tu vas m'en vouloir.
Je viens par cette lettre m'excuser, et j'espère que tu le voudras bien. Comprends-moi, et j'aimerais que, si tu le désire, vienne me retrouver, moi ainsi qu'Hans, dans le salon bleu. Si Igor reviens sans toi, je comprends. "

" Tenez, Igor, allez donner ça à mon père.
-Je ne sais pas où il est !
- Cherchez-le, dépéchez-vous.
- D'accord. "

Igor partit dans les méandres du manoir, laissant Leïla et Hans seule à seul. Elle se leva, et ne parla pas du tout à Hans. Elle flâna dans le salon et regarda les objets qui y étaient. Des photos, des peintures, et un rideau, qui cachait quelque chose. Elle l'écarta et découvrit un chevalet. Le chevalet qu'elle utilisait lorsqu'elle était petite. Elle le prit, les souvenirs et les larmes survinrent sans qu'elle s'en rende compte. Puis, elle dit à Hans d'une voix chevrotante :

" Mon chevalet de peinture ! Je ... Je ...
- Calme-toi, Leïla.
- Assieds-toi là, Hans. Je vais te dessiner. "

Hans s'assit à l'endroit que lui indiquait Leïla et attendit ses instructions.

Pleins de courbes s'inscrivirent sur la feuille. Puis, elles formèrent quelque chose de conret qui était le début du visage d'Hans. Et, à la fin, elle y ajouta lesombres et fut satisfaite du résultat. Il ressemblait trait pour trait àun deuxième Hans et Nicolas. Elle arracha la feuille, enleva le bloc de papier du chevalet qu'elle plia, et tendit le dessin à Hans. Puis, elle emporta avec elle, près du canapé sur lequel elle s'assit, son bloc de feuille et son chevalet. Puis, Hans vint s'assoir à côté d'elle. Elle se plongea dans un mutisme volontaire en observant les taches q'uil y avait sur la moquette. Hans approcha son visge du cou de Leïla. Soudain, cette dernière sursauta au contact de son souffle sur sa peau, et se retourna vers l'homme. Ses yeux se refermèrent presque, mais restèrent entrouverts. Puis, inconsciamment, son visage s'approcha de celui d'Hans, et leurs lèvres se soudèrent. La porte s'ouvrit.
Le père de Leïla venait d'apparaître. Il semblait épuisé par les évènements, mais, gardait malgré tout, une force étonnante. Il regarda sa fille, et Hans, et s'assit sur le fauteuil qui leur fit face. Puis, il prit la parole.

" Je ne t'ai dit de ne pas revenir.
- Je ne suis pas venue pour te chercher des emmerdes, Papa. Je suis venue pour m'expliquer.
- Que vient-il faire ici, lui ?
- C'est Hans, Papa, celui que j'ai sauvé il y a quelques jours. Bon, Papa, je veux te dire que, tout d'abord, je suis désolée de t'avoir outrée lors du dîner. Puis, je sais que je n'auris jamais dû dire ça. Je le regrette sincèrement. Accepte mes excuses, Papa, s'il-te-plaît. "

Le père de Leïla réfléchit puis dit sur un ton catégorique :

" D'accord, à une condition, que tu mènes toujours ta mission à bien. "

Leïla se leva du canapé et alla se jeter dans les bras de son père. Puis, elle se mit à pleurer, en approuvant sa mission malgré ses larmes et ses soubresauts. Elle se sépara de son père quil'invita à manger dans le manoir. Leïla accepta, à une condition, aussi, que la mère d'Hans vienne se joindre à eux. Il accepta.
L'air de dehors était vivifiant, ce qui sécha les larmes de Leïla. Elmle enfourcha son cheval, et partit vers la chaumière où habitait Hans et Isabelle. Arrivée là-bas, elle avertit Isabelle qu'elle était invitée à manger chez son père. Isabelle poussa un petit cri d'étonnement, et partit se changer. Elle revint plus tard, et grimpa sur le cheval de Leïla, puis, elles repartirent vers le manoir.

Isabelle entra dans le maoir avec Isabelle qui était ébahie par tout ce que pouvait contenir le manoir. Elle toucha à tous les objets, et poussa des cris d'admirations. Leïla dû s'y reprendre à trois fois avant de pouvoir emmener Isabelle dans la grande salle jaune. Lorsqu'elles entrèrent, son père se leva et prit la main d'Isabelle pour l'embrasser. Leïla croisa le regard d'Hans, et tout deux partirent dans un fou rire discret. Puis, il se mirent à table.
Isabelle ne sava plus où donner de la tête. Des plats immenses et qui dépassaient ses rêves se trouvaient devant elle. Elle se servit, mangea, et stopa lorsqu'elne pouvait plus rien mettre dans son estomac. Le café arriva. Leïla se leva, Hans aussi, car ils ne prenaient pas de café, et sortirent dehors.

" Ca y est ! Mon père est sous le charme de ta mère !
- Ah lala ! Quel dragueur !
- A qui parles-tu ! "

Hans sourit et Leïla aussi. Souain, elle se mit à courir, à proximité d'un champ demais, qui était bien haut. Hans ne comprit pas sur le coup, mais, lorsqu'il réalisa qu'elle voulait l'embêter, il lui courut après. Le maïs arrivait sous le menton de Leïla. Elle couut malgré les tige de maïs qui l'mepêchait d'avancer. Lorsqu'elle e retourna, elle ne it plus Hans. Elle croyait q'uil était parti. Alors, ele se mit à faire le chemin inverse. Puis, une main se posa sur son épaule. Elle cria. Hans était bien là.
Puis, elle se mit à rire aux éclat et se jea dans les bras d'Hans qui tomba à la renverse. Puis, ils se trouvèrent tellement proches que la tentation était irrésistble.
Le maïs les fouettait, mais ils s'en fichèrent. Ils étaient réunis, c'était le principal. Ils étaient proches, voire trop proches. C'était plus fort qu'eux, ils eurent un instinct qu'ont les bêtes lors de la saison des amours.
Une voix les appela. Ils se levèrent, en sueur, mais aussi un peu beaucoup dénudés. Ils se habillèrent en vitesse, et partirent vers le manoir. Il était temps de partir.
Leïla prit son cheval, Hans le sien et prit sa mère dessus, et avant de partir, ils firent leurs adieux au père de Leïla, surtout la mère d'Hans, qui semblait subjuguée par son charme involontaire.

Arivés à la ferme, ils descendirent des chevaux et Isabelle ne remarqua même pas et ne rechigna pas lorsqu'elle tomba sur un caillou saillant. Elle était hypnôtisée, par quoi ? Ils ne pouvaientsavoir. Juste émettre des hypotèses. Elle était restée sous le charme du père de Leïla. Hans et Leïla se regardèrent et partirent dans un fou rire incontrôlable.

Une semaine était passée. Isabelle avit revu le père e Leïla et était partie passer sa journée au manoir.Quant à eux, Leïla et Hans étaient rester à la ferm, pour passer une journée relax. Ils allaient la passer dans l'étang.
Le soleil brillait fot. Leïl revêtit son maillot de bain en cuir noir, qu'elle détestait tant. Puis, elle entra dans l'eau froide de l'étang qui ne l'était pas vraiment. Puis, Hans entaà son tour et s'approcha d'elle.Il s'y colla et a prit par la taille. Elle mit ses mains autour de son cou et le regarda dans les yeux. Ils semblaient heureux. Les minutes passèrent quad une personne arriva dans la ferme.
Cette peronne était vêtue de vêtements sombres et en pitueux état. Elle entra dans la maison et se dirigea vers la cuisine pour prendre un verre pour boire, car elle avait fait un long voyage. Elle jeta un rapide coup d'oeil par la fenêtre et vit Hans et Leïla très proches voire trop proches. Elle semblait perturbée par ce qu'elle voyait, mais, elle ne pouvait rien y faire. Ele sortit au moment où Hans et Leïla s'embrassaient fougueusement.
Elle s'approcha du lac sans que les deux amants ne s'en rendirent compte. Il les appela. Leïla se détacha d'Hans et vit une personne que la lumière mangeait. Elle demanda pardon et la personne lui répondit. A ce moent là, Leila ouvrit des yeux ronds comme de billes, et sotrit en courant de l'eau. Elle partit se jeter dans les bras de Nicols et se mit à pleurer. Nicolas la réconforta et Hans vint les rejoindre.

ans pleurait aussi, mais ce fut une joie immense de voir son frère, mêlée à de la rancoeur. Il voulu le frapper car il avait fait du mal aux personnes qu'il connaissait, mais, ne le fit pas car Leïla était là. Il s'approcha de son frère, l'air maussade, et soudain, un sourire ilumina son visage et il lu donna une grande tape amicale dans son dos. Celui-ci rigola et prit la parole.

" Je suis désolé de m'être fait passer pour mort. C'était une nécessité. J'étais obligé. Mais, je suis aujourd'hui venu vous chercher. On a besoin de vous. "

Leïla et Hans se regardèrent, surpris. Puis, ils acquièsèrent ensemble la mission que leur confiait Nicolas. Ils le suivirent hors de la ferme.

Lorsque Leïla monta dans la calèche, elle sut qu'elle ne reviendrais pas avant un bon bout de temps. Elle regarda Hans et décela dans se eyux, de l'inquiude. savait qu'il se passait quelque chose d'anormal chez Nicolas. Elle s'assit derrière, tout contre Hans. Pui, elle posa la tête sur son épaule et sendormit.
Lorsqu'elle se réveilla, il était dans une petite forêt. Une forêt peuplé d'arbres aux feuillages denses. Nicolas était accroupit près d'un roche et prodiguait d'étranges paroles. Hans était un peu plus loin, cherchant sûrement quelques bêtes. Soudain, Nicolas se leva et partit profondément dans la forêt. Hans et Leïla se retrouvèrent seule. Celui-ci se leva et se dirigea vers Leïla. Elle le regarait et lui demanda:

" On est où ?
- Dans la forêt de Hill Réhir. Approche, Leïla. Je voudrais voir quelque chose... "

Leïla s'approcha d'Hans pour qu'il voit, soit disant, quelque chose. Il s'agenouilla à ses pieds, et sortit quelque chose de son sac.

C'était un anneau doré, avec une fine bande de diamants. Leïla le regarda, septique, et c'est lorsqu'il eût prononcé ces quelques paroles qui font pleurer certaines femmes que Leïla comprit qu'elle était chère au coeur d'Hans. Une larme, brillane comme un diamant, roula sur la peau de velours de Leïla. Elle accepta e se jeta dans les bras d'Hans. A ce moment là, les larmes consentirent à la quitter. Hans, n'y pouvant plus, la suivit aussi. Nicolas revint.

" Que faites-vous ainsi ? Pourquoi pleurez-vous ? "

Leïla se leva et montra sa main baguée à Nicolas. Ce dernier ouvrit des yeux ronds et une fureur nouvelle venait de bouiller en lui. Leïla savait que son coer était partagé entre deux hommes, mais, elle avait toujours vécu avec Hans. Même lorsqu'elle était petite. Elle demanda à Hans si elle pouvait parler à Nicolas, car elle voyait que celui ci était peiné de voir la femme qu'il a aimé avec son frère surtout lorsqu'il venait de la demander en fiançailles. Hans accepta et s'éloigna quelques instants.
Leïla baissa son regard vers le sol, et n'osa rien dire. Nicolas était en face d'elle. Elle soupira et s'assit sur le rocher le plus proche, bientôt imitépar Nicolas. Elle croisa ses mains sur ses jambes, et resoupira. Puis, elle prit la parole.

" Je suis désolée, Nicolas.
- Il ne le faut pas. Tu as chois de vivre ta vie, c'est ton choix. Je suis déçu de voir la femme que j'aimais dans les bras de mon frère, certes, mais, après tout, je ne suis pas celui qui dirige ta vie.
- J'espère qu tu comprendras mon choix, Nicolas, et j'espère que tu réussiras à trouver la femme qu'il te faut. C'est tout ce que je te souhaite.
- Merci, Leïla. Merci... "

La voix de Nicolas se cassa. Leïla fut soudain prit d'un élan de pitié et alla le réconforter. Elle se frotta contre lui, lorsqu'il se leva soudainement. Il se délivra de l'emprise de Leïla qui fut projetée terre.

Leïla se retrouva donc projetée par terre à cause de Nicolas. Elle le regarda, stupéfaite, et se releva tant bien que mal. Elle frotta ses vêtements de cuir, par habitude, et toisa Nicolas du regard.

" Ce n'était pas la peine de me jeter comme ça à terre.
- De toute façon, un jour ou l'autre, tu m'appartiendras.
- Ne sois ps déçu, Nicolas. Dès que je connaîtrais quelqu'un, je te la présenterais. Et puis, j'ai toujours su que quelque chose aurait cloché un jour entre nous. Si ça ne te plaît pas, tant pis, je resterais avec Hans, un point c'est tout. "

Leïla se retourna sauvagement et partit vers la calèche où elle retrouva Hans. Elle grimpa dedans et refusa qu'Hans la console. Elle lui tourna le dos et pleura. Hans la regarda avec pitié et fusila Nicolas du regard. Il s'avanca vers son frère, dégaina on épée et la pointa sous la gorge de son frère en le menaçant.

" Laisse là tranquille, Nicolas.
- Je ne t'ai pas sonné, Hans.
- La ferme. La prochaine fois que tu parles, je te tues.
- Vas-y, si tu en es capable. "

Nicolas sortit son épée et Hans agit qur le coup. Il dévia le coup que Nicolas voulait lui porter. Soudain, l'épée de NIcolas entra en contact avec la chair dHans. Il cria et Leïla se retourna. Lorsqu'elle vit les deux personnes se battre, elle descendit de la calèche et alla s'interposer entre les deux hommes.

Nicolas la repoussa. Elle se mit à pleurer de plus belle. Elle décida de laisser les deux hommes se battre. Elle ferma les yeux et les rouvrit un peu plus tard. Mais, le spectacle qu'elle vit n'était guère agréable à voir. Nicolas avait presque le bras coupé et avait une large tache de sang sous la poitrine. Hans, quant à lui, avait la jambe profondément coupée et avait des griffues au visage. Les deux homes semblaient évanouis. Elle se précipita vers Hans et tomba à genoux près de lui. Elle prit son visage à deux mains et se pencha au dessus de lui. Elle lui tâta le pouls et vit que son coeur battait encore. Elle soupira et se leva pour aller vers Nicolas. Elle fit pareil mais ne sentitpas de pouls. Elle s'afolla et prit Nicolas comme lle le pouvait pour aller le mettre qur la charette. Elle le hissa à bord et repartit chercher Hans. Elle le mit aux côtés de Nicolas.
Elle prit les commandes de la calèche et partit dans un endroit où elle pourrait essayer de les soigner. Elle fit galoper le cheval jusqu'à arriver à des falaises. Elle descendit Hans et Nicolas et les allongea dans une grotte. Elle partit allumer un feu et commenca à cuisiner pour elle-même. Elle mangea le morceau de viande qu'elle avait dans sa besace depuis quelques jours tout en ruminant de sombres pensées à propos des jumeaux.
Quand elle eut fini de manger, elle se leva, se dirigea vers le bord de la falaise , s'assit et contempla la mer d'un bleu azur. Une larme roula sur sa joue.
Une main se posa sur sn épaule. Elle ne la sentit pas tout de suite, mais plus tard, lorsque la main serra son épaule. Elle sursauta t se retourna. Elle vit Hans, qui souriait malgr sa jambe qi lui faisait un mal de chien. Il s'assit à ses côtés et contempla la mer avec elle.

" Je suis désolé pour tout à l'heure.Je sais que je n'aurais jamais dû me battre avec Nicolas. Mais, il l'avait cherché.
- Ce n'est pas une raison. A cause de toi, il est mort.
- ll n'est pas mort. Tu ne sais donc pas que Nicolasn'est pas comme nous ? Ce que je veux dire, c'estque u ne sais pas que Nicolas est un sorcier ?
- A vrai dire ... Non.
- Tu le sais maintenant. Il retint son souffle pour s'économiser.
- ... "

Leïla rplongea dans un mutisme profond. Elle en voulait à Hans et à Nicolas. A Nicolas pour lui avoir menti, et à Hans, pour avoir chercher des ennuis. Ele posa sa tête dans ses mains et respira un grand coup pour éviter de pleurer. Hans approcha son visage de celui de Leïla qui le tourna vers lui. C'était un visage rouge et humide qu'elle tentait de cacher à Hans. Il l'embrassaet la poussa par terre. Il se mit au dessus d'elle et passa ses mains partout sur son corps, tout en continuant à l'embrasser. Leila était surprise mais ne s'y refusa pas. Elle se laissa faire.

Une brise légère souffla ce qui ramena les deux tourtereaux à la réalité. Leïla ne sentit plus aucun vêtements sur elle, juste le corps d'Hans. Elle lui sourit et ramassa les vêtements épars. Elle se rhabilla et partit voir Nicolas.
Elle s'accroupit près de lui et écouta sa respiration. Heureusement, son souffle était revenue Hans arriva derrière elle. Elle se leva et se tourna vers Hans. Elle baissa les yeux et les releva aussitôt. Elle soupira et lui dit :

" Je descends à la plage. Je désire être un peu seule. Ne t'inquiète pas, tout ira bien. "

Elle passa près d'Hans, qui lui administra un baiser en passant. Elle continua sa route et descendit à la plage. Elle s'assit sur le sable et scruta la mer. Une larme roula sur sa joue.

" Pourquoi cela? Pourquoi ? " se dit-elle.

Elle s'allongea quelques instans, mit ses mains sous sa tête et regarda le ciel. Elle ferma les yeux quelques instants et s'endormit.

Elle se réveilla en sursaut. Quelqu'un venait de crier et la mervenait de monter. Elle se leva en prenant soin de ne pas se laisser emporter par la marée. Elle remonta voir les jumaux et hurla de terreur. Hans et Nicolas étaient en train de se battre. Il y avait du sang. Pas beucoup, certes, mais c'était du sang ! Elle tenta de les séparer en pleurant mais cela ne fit que renforcer la geurre qu'ils se déclaraient. Elle se fity repusser par Hans qui la projeta à terre. Elle cria de désepoir et se releva. Ele alla s'appuyer contre un arbre pour mettr les choses au clair et réfléchir à " comment le séparer ? " . Elle ferma les yeux et se plongea dans une sorte de paralysie. Elle rouvrit le yeux et vit Nicolas, un sourire immense aux lèvres. Puis, elle entendit un gors " PLOUF "; elle se précipita vers le bord des falaises. Hans venait de tomber à l'eau.

" NICOLAS ! POURQUOI AS-TU FAIT CA ??? TU ES IGNOBLE !!! SI TU CROIS QUE JE VAIS RECOMMENCER A T'AIMER, TU TE TROMPE. TOUT NE REDEVIENDRA PAS COMME AVANT. TU AS TUE HANS, JE NE TE LE PARDONNERAIS JAMAIS !!!
- Hans était un obstacle. J'avais pour ordre de le tuer. Ne m'en veux pas.
- COMMENT NE PAS T'EN VOULOIR ??? TU AS TUER L'HOMME DE MA VIE, LE PERE DE MON ENFANT. TU ES VRAIMENT STUPIDE... "

Leïla partit à l'écart de Nicolas et se mit à pleurer.
Le temps passa et Leïla dû, à contrecoeur, suivre Nicolas. Elle se mit suffisament loin de lui. Ils voyagèrent durat plusieurs jours où la nourriture n'était que viande avariée et pain rassi. Ils arrivèrent enfin à un manoir ou les attendait quelqu'un. Elle descendit de la charette et suivit Nicolas dans le manoir.

Elle rentra dans le manoir à la suite de Nicolas. PLuson avançait, plus il faisait sombre. Le couloirs étaient secs, et une chaleur étouffante semblat provenir d'une pièce alentoure. Nicolas zig-zagua ntre les meubles et ouvrit une porte de chêne noire, et laissa passer galament Leïla avant d'y entrer à son tour.
En ntrnt dans la picèe, Leïla vit tout d'bor une cheminée immense où brûlait doucement un petit feu. Puis, la seconde chse qu'elle vit était un bureau derrière lequel était assit un homme. Cette homme avait un tein blafard et une grande cicatrice lui traversait le côté droit de son visage, passant par un oeil sans couleur, un oeil borgne. Il était dégarni sur le crâne, et avait de longs doigts fins, presque squelettiques. Il la regardait de son unique oeil qui était jaune moutarde,e sourit, dévoilant une bouche remplie de dents pourries et cassées. Cela procura à Leïla un frisson.

" Voila la jene femme dont tu m'avais parler, Kiwendan.
- Oui, Maître.
- Comment se nomme-t-elle ?
- Leïla.
- Bien. Leïla, comment allez-vous ?
- Ca irait mieux si vous n'étiez pas là.
- Vous ête arrogante, jeune demoiselle.
- Et vous, vous êtes horrible. Si vous ne savas pas que je vous connaissais, c'est que vous vous trompez.
- Nicolas, conduis-là hors de ma vue. Emmène là dans sa chambre, on aura besoin d'elle bientôt.
- Bien Maître. "

Leïla sortiten compagnie de Nicolas, laissant derrière elle un homme furieux. Ele aimait chercher les ennuis, elle en aurait, c'est certain ! Ils montèrent un escaliers en marbre noir et se dirièrent vers une chambe sombre et sobre. C'était la chambe que devrait occuper Leïla pendnt son séjour. Elle yent, et Nicolas efema la porteaprès q'elle y soit entrée. Elle était seule. Elle se jea à plat entre sur le lit et se mit à pleurer.

Des petits coups secs furent frappés à la porte de la chambre de Leïla. Elle se leva tant bien que mal car ses jmbes étaient ramollies. Elle ne tenait plus debout. Elle ouvrit la porte et vit Nicolas qui se tenait devant elle. Elle le laiss entrer.
Lorsqu'elle eut refermer la porte, elle partit s'asseoir sur son lit, le dos tourné à Nicolas. Elle avait un goût d'amertume envers lui. Elle ne le lui pardonnerait jamais d'avoir tuer son fiancé, et encore moins le père de son enfant. Elle soupira.
Nicolas s'approcha d'elle et s'assit à ses côtés. Elle bougea pour mettre une certaine distance entre lui et elle. Arrivée à la tête du lit, elle ne pouvait plus bouger. Nlas en profita pour se coller à elle. Il lui posa une main sur l'épuale; c'était une de ces mains chaude et forte, qui sait vous protéger des pires malheurs de la vie. Elle sursauta et refondit en larmes. Entre deux soubresauts, elle parvint à dire à Nicolas :

" Je suis enceinte de Hans. Je ne veux plus de cet enfant. Fait quelque chose. Trouve quelqu'un capable de m'avorter. "

Nicolas la regarda avec des yeux ronds et approuva d'un signe de la tête. Il se leva et partit

Leïla regarda l'endroit que venait de quitter Nicolas. Les larmes glissaient toujours sur sa joue rouge. Elle s'allongea sur le lit et s'endormit.

La nuit profonde venait de s'installer. De hibous hululaient, des loups hurlaient à la mort. Leïla se réveill en panique. Elle ne savait plus où ell était. Lorsqu'elle vit la porte, sa mémoire lui revint. Nicolas l'avait manipulée. Elle en était sûre. Elle se leva, ses jambes encore tremblotantes. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Elle sortit dans le couloir et commenca à déhambuler au hasard. Les ténèbres étaient partout. Elle frissoa au contact d'une chose sur le sol. Elle continua son chemin. Elle heurta quelqu'un.

" Chut. C'est moi.
- Nicolas ??
- Oui. Je viens te chercher. Je t'emmènes chez quelqu'un pour ton...
- Oh, Nicolas, comment te remercier ?
- Tu me remercieras plus tard. Allez suis moi. "

Malgré la pénombre, Leïla vit la main que Nicolas lui tendait. Elle la prit et partit sa suite.
Ils sortirent dans la fraîcheur de la nuit. Leïla grelotta et remarqua qu'elle avait les épaules nues. Nicolas la fit monter dans une charette dans laquelle il monta à son tour. Il fit claquer le fouet au dessus des chevaux qui partirent au galop dans les ténèbres de l'inconnu.

Leïla n'en revenait pas. Pour la première fois de la journée, Nicolas l'avait écouté, et surtout, il s'était montré gentil avec elle ! C'était à marquer d'une pierre blanche.
Leïla trembla violemment de froid. Nicolas le remarqua et ôta sa este pour la poser sur les épaules de Leîlaqui e remercia par un sourire qui se voulait chaleureux.
La charette avançait surles sineux sentiers d'une foret. Elle birfuqua à droite, puis à gauche, et enfin, elle arriva à une petite chaumière. Là, elle s'arrêta, et Nicoals descendit. Il aida Leïla à descnedre aussi. Ils se dirigèrent vers la porte et Nicolas frappa un coup fort. ne voix sourde et rauque, se fit entendre par des jurons honteux.

La porte s'ouvrit et une bonne femme, toute petite et rabougrie, appaut. Leïla eut un instnt unmouvement de recul. Elle porta sa main à sa bouche. Nicolas la tenati par les épaules. Il souriait à la vieille femme et entra, entraînant Leïla avec lui.
La maison était petite etsombre. Elle n'était surtout pas propre. Des toiles d'arraîgnées pendaient de partout, de la poussière s'accumulait sur les meubles et des piles d'obets occupaient toute un ta et débordaient par terre. Leila se colla à Nicolas, comme voulant lui faire ressentir sa peur. Il le comprit et accepta qu'elle se collâ plus à lui qu'à l'ordinaire.

" Que pius-je por vous, mon petit ?
- Ba, voilà, j'a une ami qui a un roblème. Elle est tombée enceinte de mon frèe, mais celui-ci est mort il y a peu de temps. Elle a décidé de ne pas garder le bébé. C'est pour ça que je suis là ce soir.
- Hum... Je vois. J'ai eu un cas similaire il y a quelques mois. Mademoiselle, si vous voulez bien me suivre... "

Leïla suivit la petite dame dans une pièce contigüe et attendit ls instructions de la dame.

Losque la dame lui donna le instruction, Leïla les appliqua. Elle s'assit sur une chaise, à l'ombre ds flammes de la bougies, et but la potion que lui tendait la vieille. Elle était affreuse ( la potion !!! ), avait un horrible goûtde terre, mélangée à de l'ognon frit. Tout ce qu'on ne pouvait imaginer.
Leïla frissonna et fallit tomber de la chaise. Elle poussa un grognement rauque et se leva d'un bond. Elle se frotta le ventre avec une moue de dégoût et attendit patiemment la vieille femme. Ensemble, elles repartirent dans la pièce où elles avaient laissé Nicolas.
Leïla le regarda avec des yeux humides, se retenant vainement de pleurer. Elle sortit en courant de la maison, Nicolas sur ses talons. Elle grimpa dans la charette et ne voulut même pas que Nicolas lui parle. Elle était fatiguée et désirait domir.

Leïla pleurait. Ce n'était pas souvent que cela lui arrivait. Elle avait peur, peur pour la suite des évènements. Elle se roula en bouel dans la charette, remontant jusque sous son menton la veste de Nicolas. Il y avait des tâches dessus. Des tâches rouge sombre comme des tâches de rouille. Elle s'effraya. Elle eut une pensée horrible. Elle imagina que Nicolas était un tueur, un tueur assoiffé de sang. Elle n'avait ps tort, mais cmment le savoir ?? Elle chassa ses pensées morbides de sa tête et ferma les yeux.

Lorsqu'elle les rouvrit elle était de retour dans sa chambre. Le jour venait de se lever. Elle battt des paupières et se frotta les yeux elle baîlla, se leva et s'étira. Elle se réveilla que lorsqu'elleouvrit la fenêtre, geste habituel chez elle quand elle se lève. Un vent frais la ranima et la ramena à la réalité. Elleétait toujours coincé dans ce manoir aux couleurs sombres. Elle referma la fenêtre et repartit sur son lit. La porte s'ouvrit. Nicolas entra.

" Désolé de ne pas frapper. Je voulais savoir comment ça aller. ( Nicolas baissa le regard qu'il avait posé sur Leïla) Je suis aussi déoslé pour tout ce que tu vis en ce moment. Je vais essayer de faire changer d'avis le Maître.
- Mais, qu'est-ce que...
- Tu fais ici ? C'est simple. Au début, je savais que t'avais quelque chose que les autres n'ont pas. Je ne saurais pas te le dire, j'en suis incapabe. Et après, j'e ai parlé au Maître qui avait peur que tu déjoue ses plans si tu serais toujour avec moi. Donc, je t'ai ammeé ici pour qu'il te tue. "
Leïla ouvrit des yeux ronds traduisant sa stupéfaction.