La raison du plus fort

Le vent soufflait fort, ce jour-là et le brouillard était épais, mais ce n'est pas ça qui empêcha Dark Woman d'avancer, la capuche rabattue sur sa tête, la cape l'entourant.Elle avait rendez-vous dans le manoir de son père. Ses parents s'étaient séparés alors qu'elle n'avait que six ans. E il fallait encore qu'elle passe le sombre bois, les vastes plaines, propriétés du manoir avant d'arriver à celui-ci.
Au loin, un buit de sabot se fit entendre, un cheval. Dark Woman n'y fit pas attention, mais pourtant, il se rpprochait de plus en plus. Et c'est que lorsque le chval fut aux côtés de Dark Woman qu'elle le remarqua. Un homme, grand et svelte, le chevauchait.

" Voulez-vous que je vous emmène quelque part, jeune demoiselle ? demanda le chevalier
- Je suis capable de me débrouiller seule. répondit Dark Woman
- Où vous rendez-vous ? questionna-t-il
- Au manoir. dit-elle
- Vous n'allez pas traverser la forêt toute seule ? s'étonna-t-il
- Et alors ? ça vous gêne ? Je ne suis plus une petite gamine de cinq ans. Et vous n'êtes pas mon père. Donc, lâchez moi les basques cinq minutes. " rétorqua Dark Woman, visiblement agacée par cet homme

Elle acceléra le pas et le distança. Lorsqu'elle se retourna, elle ne le vit plus. Enfin, il ne l'embêterait plus. Elle pouvait respirer à nouveau. Elle traversa la forêt, infestée de bêtes sauvages. Elle regarda tout autour d'elle, inquiète. Et, quand elle fut au milieu de la forêt, un craquement sonore se fit entendre. Elle se retourna et vit une ombre s'étendre à terre. Une ombre terrifiante, grosse et horrible. Elle se mt à courir le plus vite possible. Avant de la quitter, elle regarda derrière elle et vit que c'était un petit faon qui la suivait et qui lui avait fait peur tout à l'heure. Elle soupira de soulagement et continua son cheminement.

Droit devant elle, le manoir se dressa au fur et à mesure dans un ciel inquiétant. Mais, malgré cela, Dark Woman avança, la pluie lui fouettant le visage, le vent s'engouffrant sous sa capuche, s'infiltrant dans ses cheveux bruns et bouclés.
Il lui fallut moins decinq minutes pour arriver au pied du manoir de son père. Elle monta le perron de douze marches, frappa à la porte et patienta quelques secondes. On vint lui ouvrir.

" Dame Leïla ! C'est un plaisir de vous revoir ! Entrez donc! Ne restez pas dehors!
- C'est ça, Igor, c'est ça. Où est mon père ? demanda Dark Woman
- Dans le salon rouge, mais il ne faut pas... conseilla Igor, l'homme de service
- Merci, Igor. " dit Dark oman, en marchant vite tout en enlevant son manteau et en le posant sur le premier meuble qui lui venait sous la main.

Le salon rouge était l'endroit et, est toujours, l'endroit préféré de son père. C'est là qu'il s'isole lorsqu'il veut réfléchir ou qu'il veut qu'on lui foutte la paix. Cette pièce est située au deuxième étage, près des chambres personnelles.

Lorsqu'elle fut arrivée devant, elle n'eut pas besoin de frapper que son père lui ouvrit directement la porte. Il la regardait d'un air sombre et lui dit:

" Entre, ma chérie, l'heure est grave. "

Dark Woman entra sur ordre de son père, et regarda tout autour d'elle ce qui avait changé depuis la dernirèe fois qu'elle était entrée dedans.
Sur le m, au dessus de la cheminée, autrefois, il y avait une nature morte, qui est maintenant remplacée par une peinture représentant Dark Woman et sa mère, lorsque Dark Woman avait à peine cinq ans.
Puis, elle détourna son regard pour voir son père.

" Papa, tu sais très bien que je n'aime pas venir ici pour rien. Si c'est pour une mission où il faut rattraper un chien coincé dans un fossé, plutôt crever.
- Voyons, Leïla, soit raisonnable. Cette mission te plaira sûrement.
- Mais, justement, Papa! Tes goûts sont différents des miens! Enfin, dis toujours.
- Voilà. Tu sais que, il y a quelques années... "

Dark Woman écouta attentivement son père.Puis, à un moment, elle sourit. Et à la fin du récit de celui-ci, elle dit

" Cest risqué, Papa, mais j'accepte. "

Sur ce, elle se leva et sortit ddu salon. Avant de poser un pied dehors, elle se retourna et dit à son père :

" Mes yeux ne sont pas gris, mais bleu, Papa. Demande au peintre de la changer ."

Lorsqu'elle se trouva dans le couloir, son père la rappela.

" Ah! Leïla, je supoose que tu ne refuserais pas quelques jours de repos à ton vieux père ?
- Papa, tu sais que c'est avec une joie immense que j'accepte cette offre.
- Tu sais où tu loges ?
- Papa ! Je ne suis plus une gamine ! "

Elle arriva en haut des escaliers et les descendit. Elle entendit son père lui crier

" Va te mettre au chose sur le cul, s'il te plaît. Cette tenue moulante ne te va pas. "

Dark Woman soupira et remonta les escaliers. Elle passa devant son père en soufflant. Puis, elle entra dans une pièce, sa chambre. Elle se posta face à l'armoire et stressa à l'idée d'enfiler une robe trop serrée et sûrement trop moulante ( pour le haut ). Elle l'ouvrit et choisit une robe couleur cramoisie et or, et l'enfila.
" Pourvu que personne ne vienne. Pourvu que personne ne vienne ! " pensa Dark Woman
Elle descendit les escaliers en finissant de boutonner sa robe. Puis, elle repnsa à quelque chose qu'elle avait oublié de dire à son père. Il devait se trouver dans la bibliotèque bleue. Elle y alla donc.

" Ah! Au fait, Papa, j'ai oublié de te dire que... dit-elle en entrant en trombe en finissant de mettre correctement sa robe
- Ah! Leïla, je t'attendais. Je voulais te présenter Lord Kitchenet. Tu le connais ? "

Dark Woman resta tétanisée en voyant l'homme qui l'avait accosté tout à l'heure, dans la forêt.

- Je... euh ... Je...

Dark Woman regarda l'homme avec des yeux ronds et dit, complètement assurée et d'un ton aisé :

- Si t'essaye de me convaincre de quelque chose, Papa, tu perds ton temps. Je sais que cet homme n'est pas celui que tu crois. Je ne le connais pas mais il ne me dit rien qui vaille.

Puis, elle tourna les talons et retourna vers les escaliers qu'elle gravit quatre à quatre. Elle s'en alla dans sa chambre, enleva sa robe qui lui fait un air de bouffonne, et remit son " costume " de cuir qui est composé d'un slim en cuir, et d'une sorte de débardeur, en cuir aussi. Elle descendit les escaliers, passa devant la bibliothèque bleue et, malgré les cris de son père pour qu'elle reste là lorsqu'il y a quelqu'un, partit dehors et se dirigea vers les écuries où elle prit un cheval au hasard et le chevaucha. Puis, elle galopa vers la forêt afin de trouver la clairière.

Elle dirigea lentement le cheval dans la forêt, et s'engouffra parmis les talus d'herbes sauvages, et les touffes de fleurs ( qui puent ) et parmis les arbres qui faisaient de l'ombre. Elle alla retourner à la clairière, l'endroit qu'elle affectionnait car il était calme, assez ensoleillé, et sentait bon le pin.
Mais, avant d'arriver à cela, il fallait tout traverser. Et, lorsqu'elle eut tout fait, juste avant d'atteindre la clairière, elle arriva à un carrefour d'où elle vit débouler une femme qui hurlait et pleurait de tristesse. Leïla s'arrêtaet demanda calmement à la femme ce qu'il se passait, malgré son coeur qui se mit à battre plus vite. Elle suivit la dame qui l'mmena à un homme qui était étendue par terre. Un jeune garçon d'environ 19 ans. A peu près comme Leïla. Elle le prit, le mit sur son cheval et galopa en direction du manoir de son père.

Leila descendit vite de son cheval, manquant de tomber. Puis, elle prit le corps et a de courir malgré le poids qu'il faisait. Puis, elle grimpa les escaliers quatre à quatre et poussa la porte avec le pied. Igor sortait de la bibliothèque bleue lorsqu'elle entra dans le hall d'entrée. Elle courut dans le salon vert et posa le jeune homme sur le canapé.

" VITE! VITE! DE L'EAU ! IL EST EN TRAIN DE MOURIR! AMENEZ DES BANDES DE TISSUS? AMENEZ DE TOUT! J'AI FAIT UNE PREOMESSE A SA MERE, ET JE N'AI PAS ENVIE DE NE PAS LA TENIR !"

Leïla avait chaud. La sueur perlait sur son visage. Son coeur battait à tout rompre. Son père déoula dans le salon vert avec Lord machin-chose. Lorsqu'il la vit, il sut que c'était important, que cet homme serait d'une aide utile pour la mission de LeiLa.

Leïla monta dans sa chambre et se jeta sur le lit. Elle se mit sur le dos, respira un grand coup et regarda le plafond que son père devait repeindre. Elle se tourna sur le côté lorsqu'on vint frapper à la porte. Elle se leva et vit son père qui lui dit:

" Ton protégé veut te voir.
- Il s'est réveillé ?
- D'après toi ? "

Dark Woman se rua en dehors de sa chambre et descendit les escaliers tellement vite qu'elle manqua de louper une marche. Puis, arrivée devant le salon vert, elle s'arrêta et souffla fortement. Puis, elle poussa la porte et entra.
La première chose qu'elle vit était un homme assez musclé, à moitié assis, à moitié allongé, qui la fixait avec un sourire immense.

" Euh... Salut...
- Tu sais, il ne faut pas avoir peur.
- Moi ? Peur ? tu rigoles ? D'après toi, pourquoi je t'ai sauvé ? "

Leïla était entre le sourire et la colère. Mais, c'était un gars, et il ne fallait pas chercher à les comprendre.

Leïla s'approcha du mec en question et lui tendit une main et se présenta.

" Je m'appelle Leïla, mais, on m'appelle aussi Dark Woman.
- Et moi, c'est Hans. Ravie de faire ta connaissance, Leïla.
- Et moi donc ! Bon, je vais me promener dans les jardins, si on me cherche, c'est là que je serais ! "

Dark Woman partit dans les jardins, éclairé par un soleil radieux qui s'était levé depuis qu'Hans était arrivé.
Elle alla vers le verger, prit quatre-cinq pêches, et s'assit au bord de la fontaine. Elle mangea une pêche, qui était juteuse.
Des minutes passèrent. Des bruits de pas se firent entendre derrière Dark Woman. Elle se retourna et vit Hans, qui boîtait un peu, venir vers elle. Elle sourit, non pas parce que Hans était là, mais parce que le soleil l'éblouissait. Il vint s'asseoir à ses côtés, et prit une pêche des mains de Leïla, et la mangea de bon appétit.
Dark Woman le regarda et s'étonna du tact qu'avait cet homme. Mais, elle ne dit rien, car il 'y avait pas que le soleil qui l'éblouissait...

Leîla regarda l'homme manger la pêche qu'il lui avait pris des mains quelques minutes plus tôt. Puis, elle dit :

" Vous auriez dû rester coucher. Vous n'êtes pas encore en forme pour vous lever et marcher.
- Leïla, sachez que je préfère quand on m'appelle Hans. Et, si je suis ici, c'est que je vais bien. Vous me faites visiter la maison ?
- Avec plaisir, mon cher Hans. Vous devriez savoir qu'on ne me vouvoie plus depuis belles lurettes. Donc, appelle moi Leïla. "

Elle sourit et se leva. Elle croqua dans la dernière pêche et alla en direction des écuries, et montra quelques chevaux de pures races qu'elle affectionnait tant. Puis, elle passa par l'entrée des servantes, et se dirigea vers les cuisines. Elle vit un saladier rempli de crème a la fraise faites maison et trempa son doigt dedans. Elle s'en étalta un peu sur la joue. Hans arriva et l'essuya avec son doigt. Dark Woman ne bougeait plus. Elle était sous l'emprise de cet homme. Elle savait désormais qu'elle ne pourrait se séparer d Hans.

Leïla remarqua qu'elle le fixait. Puis, elle se réanima soudainement, et marcha d'un pas rapide et maladroit vers une porte qui donnait sur le long corridor d'entrée. Hans la suivait.
Dans le salon vert, son père discuta énergiquement avec Lord machin-chose, d'une chose qui lui semblait importante. Il a du entendre les pas de sa fille, car il leva d'un bond et alla dans le couloir. Il vit Leïla, suivie de très près par Hans, puis, il sourit et dit :

" Va enfiler une robe. J'ai invité du monde ce soir, et je veux que tu sois parfaite."

Leïla savait que son père ne rigolait pas. Il avait vraiment invité du monde car la popotte dans la cuisine n'était pas habituelle aux repas de tous les jours. Elle monta donc les escaliers et alla dans sa chambre. Elle entra, Hans aussi. Elle ouvrit l'armoire et choisit une robe bleue pale, brodée d'or. Elle commença à enlever son ahut en cuir, lorsqu'elle remarqua la présence d'Hans. Elle lui demanda de se rtourner quelques instants, et, cinq minutes plus tard, Leïla était fin prête.
Hans se retourna et la vit, accoutrée comme ça. Elle était magnifique. Ses longs chveux noir, ses yeux d'un bleu électrique! Elle était vraiment unique.

Elle regarda Hans, lui sourit, et soupira tout en lui disant:

" Voilà, tu connais l'énergumène qu'est mon père. Toujours à me critiquer à propos de la " tenue moulante " que je porte. E, s'il est pas content, qu'il aille se faire voir.
- Je te trouve pas mal dans ta tenue moulante.
- Et le pire, c'est qu'il pense bien fort que je ressemble à un boudin noir.
- T'es pas un boudin, et t'es pas noir. Et, je te trouve très sexy dedans." dit Hans, qui s'arrêta net car on venait de les appeler en bas.

" Tu disais, Hans ? J'ai pas très bien entendu ce qu tu me disais.
- C'est pas grave. Tu comprendras plus tard"

Hans descendit, suivit de Leïla qui n'était pas encore coiffée. Hans la regarda et lui dit qu'elle était mieux les cheveux détachés. Elle sourit, et, lorsqu'elle fut arrivée en haut des escaliers, toute une troupe de personnes venaient faire un break dans le manoir de son père.

Leïla descendit les marches, intriguée par tout ce monde. Elle se mêla aux persones qui lui étaient étrangères. Soudain, l'une d'elle dit :

" Ah! voilà la belle et sublime Leïla. Ahhh..."

Leïla prit peur, entourée de tous ces fous, de tous les amis qui étaient sensés être ceux de son père.

" Oui, c'est moi. Je cherche mon père, vous ne l'auriez pas vu par hasard ?
- Qu'est ce que t'as changé, ma petite!
- Je sais, mais je crois que je vous ai posé une question!
- Dans la grande salle jaune.
- Merci. "

Leïla repartit. Un air de fumée de cigare flottait dans l'air. Ca sentait mauvais.
Elle entra dans la grande salle jaune, et vit des tables dressées. Des personnes s'asseyaient, et attendaient patiemment qu'on leur servent le repas. Puis, la cloche retentit. Tout le monde devait se réunir dans la grande salle jaune, et s'asseoir où bon leur semblait.
Leïla était à un bout de la table, près de la porte, Hans de l'autre. Ils se souriaient mutuellement. Puis, le repas commença.

Au beau milieu du repas, une dispute éclata entre Leïla et son père. Ce dernier lui colla une baffe monumentale. Leïla se leva sauvagement, et regarda son père, d'un regard noir, triste et dégouté.

" T'es sensée être mon père, tu devrais me comprendre. Tu n'es qu'un salaud qui pense qu'à sa gueule. Tu me dégoutes. "

Leïla cracha aux pieds de son père, qui se leva à son tour et qui lui recolla une gifle avant de dire :

" Va t'en. Tu n'es plus ma fille. Je te renies. Tu n'auras droit qu'à un jour pour faire tes bagages, et après, je ne veux plus te voir remettre un pied ici. "

Leïlla avait les larmes aux yeux, et s'en alla, claquant la porte derrière.
L'air de dehors était vivifiant. Leïla contourna la partie Sud du manoir pour se retrouver dans le verger, où, quelques heures plus tôt, Hans venait de la retrouver. Elle s'assit au bord de la fontaine et effleura l'eau de ses doigts fins. Elle regarda cette surface se rider, lui rappellant la mélancolie de ses années d'enfance.
Le gravier cirssa derrière elle. Un souffle se fit sentir sur son échine. Une main puissante se posa sur son épaule, une voix douce comme la lumière du jour, se fit entendre.

" Ne pleure pas. Tout va s'arranger, tu verras.
- Non, Hans,. Tout ne va pas s'arranger. Mon père m'a banni, je suis reniée. Je ne sais où aller. "

Leïla se jeta dans les bras de Hans. Il parut surprit mais, il la réconforta quand même. Ils restèrent ainsi, enlacées, durant des heures entières.

La nuit était tombée depuis peu, et la fraîcheur se fit ressentir. Leïla bougea, et se leva. Hans la regarda et prit ses mains transies par le froid dans les siennes. Leïla regarda Hans dans les yeux, un sourire fin sur ses lèvres.

" Tu pourras venir chez moi, si tu veux.
- Je ne voudrais pas déranger tes parents.
- Ma mère acceptera, et mon père...
- Je comprends. On essaye, et si ça ne marche pas, je repars ailleurs. "

Leïla souriait, et se dirigea lentenment vers le manoir de son père. Hans la suivait, tenant, toujours sa main gelée. Ils grimpèrent le perron d'entrée, et Leïla grimpa à toute vitesse les escaliers, menant au premier étage. Elle partit dans sa chambre, Hans sur ses talons. Elle y entra, et, elle reprit ses vêtements de cuir sur son lit. Elle les revêtit, après, d'avoir gentiment dit à Hans de se retourner. Lorsqu'elle fut habillée, elle prit le collier de sa mère sur sa coiffeuse et demanda à Hans de le lui mettre. Il le prit, et le lui mit.
Sa main frôla la peau de Leïla. Une peau douce, lisse. Il ne savait plus ce qu'il lui arrivait, mais un choc s'était produit en lui. Il lâcha le collier et regarda Leïla remettre ses cheveux correctement.
Puis, elle se retourna, lui sourit et lui fit un baiser sur la joue.

Elle se leva et refouilla dans sa chambre, à la recher d'un objet oublié. Puis, elle souleva le matelas et découvrit une robe en charpies, pleine de sang au niveau de la poitrine. Leïla la prit, et un papier tomba par terre. Elle le ramassa, regarda Hans avec un regard d'apréhension, et déplia le papier.



Elle avait les larmes aux yeux. Son père avait tuer sa mère, et il lui avait tout cacher ? Il uavait mentit, par dessus le marché ! Elle secoua énergiquement la tête. Leïla prit ses bagages, les fourra dans les bras d'Hans, prit la robe tachée de sa mère, la lettre et rtit comme une furie de sa chambre.
Elle entra dans la grande salle jaune, furieuse, tous les regards se dirigeant vers elle. Son père parraisait intrigué. Elle se dirigea vers l'estrade, dans le fond de la salle, pour faire face à son père. Elle monta dessus, et brandit la robe.

" Ceci est l'oeuvre qu'a fait une personne que vous ne soupçonnait même pas. Cette lettre, que je vais vous lire, me demande de lui pardonner les nombreuses erreurs qu'elle a commise. Alors, je vous lis la lettre : " Chère Leïla,
Je sais que tu trouveras cette robe un jour, c'était obligé.
Ne m'en veux pas, j'espère que tu comprendras pourquoi.
J'aurais tant voulu que la robe de ta mère ne revienne, mais j'étais obligé de la tuer.
Ne m'en veux pas. J'espère que tu me pardonneras.

Ton père qui t'aime "
Mon père est un salaud. Il m'avait dit que ma mère était morte, noyée dans un étang. Puis, il m'avait menti de surcoît. Sur ce, je vous souhaite un bon appétit, messieurs dames. "

Leïla repartit comme elle était venue, des murmues d'approbations s'élevant derrière elle. Puis, un cri se fit entendre.

" LEILA ! "

Elle fit mine de ne pas avoir entendu.

" LEILA ! "

Elle sortit sur le seuil du manoir, Hans derrière elle. Elle s'apprêtait à descendre lorsqu'une main lui retint le bras.

" Leila, écoute-moi !
- Tu m'a menti, Papa. Tu m'avais pourtant bien dit que tu n'avais jamais rien fait de mal. De quel côté es-tu,finalement ? Je me demande. Et si tu tenais vraiment à moi, tu m'aurais déjà dit la vérité depuis longtemps. Maintenant, lâche-moi.
- Leïla, s'il-te-plaît! Essaye de omprendre.
- Y A RIEN A COMPRENDRE, PAPA! TU N 'ES QU'UN SALAUD, UN HOMME QUI A SOUILLE LA MARQUE DE SA FAMILLE, UN HOMME QUI A SOUILLE SA DESCEDANCE. JE NE SAIS PAS CE QUI TE PASSE PAR LA TETE, EN CE MOMENT, MAIS JE ME DEMANDE PARFOIS SI TU ES VRAIMENT MON PERE. TU M'AS BANNI, JAMAIS UN PERE AURAIT FAIT CA A SA FILLE. JE M'EN VAIS, LACHE-MOI, MAINTENANT. "

Leïla se dégagea de l'étreinte de son père, et partit en courant vers les écuries, Hans sur ses talons.

Un crissement de gravier se fit entendre derrière Leïla. Son père la suivait encore. Elle se réfugia vite dans les écuries. Une ombre se dessina par terre. Son père entra alors dans les écuries, et Dark Woman s'affola et chercha une issue. Mais, elle n'en vit pas. Elle sut alors qu'elle devait faire face à son père. Elle soupira et s'ssit qur une botte de paille.

" Leïla, écoute-moi! s'exclama son père
- Je suis prête à t'écouter. répondit calmement Leïla
- Comprend-moi! s'écria l'homme
- Comment te comprendre, alors que tu as tué ma mère ? s'indigna Leïla
- C'était nécessaire. rétorqua son père
- Mais, je ne sais pas ce qui t'a pris de faire ça. Je n'ai jamais connu ma mère. Je n'ai jamais su qui elle était vraiment. Er un mari aurait tué sa femme pour quoi ? Il n'aurait pas tué la mère de sa fille, alors qu'elle était encore petite! Je doute parfois de mes liens de parenté avec toi. Des fois, je me demande si tu es vraiment mon père. lâcha Leïla sur un ton de reproche
- C'est là qu'il faut que je t'explique quelques choses. Leïla, tout d'abord, je ne suis pas ton père. Ne t'indigne pas, c'est vrai. Et puis, autre chose. la robe. J'ai été forcé de la cacher la et d'écrire la lettre sous les ordres d'un certain bonhomme. Ne m'en veux pas de t'avoir caché cette vérité durant tant d'années. Je suis désolé. Reste au manoir tant que tu veux. soupira l'homme
- Tu m'as banni, c'est trop tard. Faut assumer ses erreurs, alors maintenant, assume les. " dit Leïla autoritairement.

Elle passa près de son père en faisant exprès de le bousculer. Elle alla vers le cheval qu'Hans était en trainde seller. Elle y attacha une charette, et lorsque tout fut prêt, elle grimpa dedans, Hans aussi, et elle prit les rênes et commenca à partir. Elle s'arrêta devant son père adoptif et lui dit :

" Au plaisir de jamais te revoir, assassin. "

Elle s'en alla fièrement, dans les ténèbres de la nuit.

La charette roula lentement. Puis, Leïla s'arrêta et dit à Hans :

" Je suis fatiguée. Si on s'arrêtair pour dormir un peu.
- Si tu veux. "

Dark Woman se mit à l'arrière de la charette, et s'allongea par terre. Hans vint à ses côtés et s'allongea près d'elle. Il dut entendre Leïla claquer des dents car il se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras. Leïla se sentit en sécurité. Elle se rassura et dormit bien durant la nuit.
Les oiseaux chantaient. Le soleil les éclarait d'une clarté douce et chaleureuse. Leïla se réveilla, et bougea si peu qu'Hans se réveilla aussi. Elle le regarda se réveiler doucement et sourit. Puis, elle se remit à l'avant de la charette et repartit vers la ferme de la mère d'Hans.
Le chemin semblait moins sinueux que le jour précédent. Elle s'y engagea avec assurance. Puis, lorsqu'elle fut arrivée à la ferme, Hans descndit avant même que la charette ne s'arrêta, et prit les bagaes de Leïla. Elle descendit avec l'aide de la main qu'Hans lui présentait. Elle l'accepta avec plaisir, et, dès qu'elle leût touché, elle sentit un ocurant électrique la parcourir.
Un bruit de pas rententit derrière eux. Hans se retourna, Leïla aussi. Lorsque la mère d'Hans le vit, elle lâcha ce qu'elle avait dans les bras et courut vers son fils. Elle l'embrassa, le serra dans ses bras, et pleura. Leïla s'apprêtait à partir, lorsqu'Hans l'appela. Elle fit demi-tour et retourna vers Hans. Il la présenta à sa mère.

" Bah, boilà, Maman, c'est Leïla, celle qui m'a sauvé hier.
- Oh! ... Elle est venue te raccompagner ?
- Euh... Pas vraiment. Son père l'a banni et elle ne sait où aller.
- Elle restera là tant qu'elle voudra.
- Merci, Maman. "

Hans s'apprêtait à embrasser Leïla, pour quelconque raison. Il l'invita à aller dans la maison, la lui faire visiter.

Elle emporta ses bagages avec elle, et entra dans la maison d'Hans. Elle s'émerveilla avec tout ce qu'il y avait dans la maison. Elle semblait stupéfaite. Puis, Hnas lui dit :

" C'est la salle à manger, là, et la cuisine, ici.
- C'est sympa.
- On va passer dans la partie sud de la maison. Donc, par là, il y a la cave, la salle de bain. Et, ( Hans monta des escaliers ) il y a les chambres. Je suis désolé, mais, nous n'avons pas de chambre où tu pourras dormir.
- C'est pas grave. Je me contente de tout. "

Hans sourit, et prit les bagages des mains de Leïla. Il semblait soucieux, mais ce fut tout autre. Il les emmena dans sa chambre et déclara à Leïla :

" Tu dormiras dans ma chambre.
- Tu vas dormir où, toi ? s'exclama Leïla
- En bas, dans la salle à manger. Sur le canapé. répondit Hans le plus naturellement possible
- Ah, non. Tu dormiras dans ta chambre et moi en bas. rétorqua Leïla
- Non, c'est moi qui dormira en bas. s'exprima Hans
- Tu sais, puisque c'est comme ça, on dort tout les deux dans ta chambre. pensa Leïla
- Bonne idée. " affirma Hans

Ils partirent tout les deux dans un fou rire démentiel, sans qu'on puisse les arrêter.

Puis, la mère d'Hans les appela pour manger. Ils descendirent tous les deux, côte à côte. Ils continuèrent de se regarder, puis, lorsqu'ils arrivèrent dans la salle à manger, repartirent dns un fou rire. La mère d'Hans, ne comprenant rien, rigola aussi avec eux.
Ils s'assirent à table, le fou rire étant passé. Leïla s'assit aux côts d'Hans, et attendit patiemment qu'on lui serve le poulet rôti qui était sur la table.
Une fois le repas fini, Hans et Leïla sortirent dans le jardin. Ils se dirigèrent vers létang, qui était d'une belle couleur transparente. Leïla y trempa un pied, après avoir enlevé sa chaussure. Elle constata alors, que l'eau étati bonne. Elle rerentra dans la maison et revint quelques minutes plus tard, vêtue d'un maillot de bain jaune rayé. Elle sauta dans l'eau et attendit qu'Hans vienne la rejoindre.
Hans rejoignit Leïla dix minutes après qu'elle fut entrée dans l'eau. Il se dirigea vers elle, avec la ferme intention de la faire couler. Il posa doucement ses deux mains sur la tête de Leïla et appuya. Leïla se retourna et s'accrocha au cou d'Hans. Puis, elle tomba en arrière, Hans avec elle. Lorsqu'il refirent surface, ils repartirent dans un fou rire. Hans s'approcha de Leïla et lui glissa à l'oreille :

" T'es très belle, quand t'as les cehveux mouillés.
- Merci. Je sais. On me l'as souvent dit quand j'étais jeune.
- Mais, tu es encore jeune!
- Je n'ai que dix neuf ans, je me fait vieille. Pour que je sois jeune, il faudrait que je renouvelle la génération de ma famille.
- Oh, ne dit pas ça!
- Mais, si, je dis..."

Hans s'approcha d'elle et l'embrassa pour éviter qu'elle ne dise des bêtises Leïla ne se débattit même pas. Elle semblait surprise. Lorsqu'Hans arrêta de l'embrasser, c'est elle qui l'embrassa. Ils collèrent leurs corps ensembles et il s'embrassèrent jusqu'à ce que la mère d'Hans les appelle pour aider à traviller dans les champs.

Leïla sortit, et rerentra dans la maison. Elle monta dans la chambre d'Hans et reprit ses vêtements qui étaient sur le lit. Elle les enfila quand la porte s'ouvrit. Hans apparaut dans l'encadrement de la porte, le corps ruisselant d'eau. Leïla ramassa ses affaires et sortit de la chambre pour aller aider la mère d'Hans. Ce dernier lui barra et elle menaça de le croquer s'il ne la laisse pas passer. Puis, finalement, il la laissa passer et entra dans sa chambre.
Leïla descendit les escaliers et rejoignit la mère d'Hans, Isabelle, qui les attendait sur le seuil de la porte. Leïla souriait. Elle prit la faucille et la brouette que lui tendait Isabelle, et la suivit dans les champs.
Le soleil tapait haut lorsqu'Hans vint les rejoindre. Leïla transpirait à grosses gouttes, Isabelle aussi. Il prit la brouette des mains de Leïla et la posa plus loin. Il ramassa l'herbe qui traînait par terre et qui servira à faire du foin. Leïla coupait difficilement les quelques grosses touffes d'herbes drues qui se dressaient devant elle. Elle les mit par terre. Puis, un cri se fit entendre. Isabelle venait de se tordre la cheville et ne tenait plus debout. Leïlea se précipita vers elle et l'aida à se relever. Hans accourut aussi et l'aida à rentrer sa mère dans la maison.
Le travail était à finir avant que la nuit ne tombe. Leïla repartit immédiatement aux champs après avoir rammené la mère d'Hans dans la maison. Elle reprit sa faucille et se remit à couper. Hans revint après avoir bandé la cheville de sa mère pour aider Leïla à finir le travail. Il s'approcha de Leïla qu'elle put sentir son souffle sur sa peau. Il la prit par la taille, et se mit derrière elle. Leïla continuait de couper l'herbe, mais sentit quand même les bisous qu'Hans lui faisait dans le cou. Elle leva la tête et se tourna vers Hans. Puis, leurs lèvres 'approchèrent et Hans poussa Leïla sur le tas d'herbe qu'elle avait fait par terre. Puis, leurs corps s'unirent en un seul.
Le ventre de Leïla gargouillait. Elle dit à Hans qu'il était temps de rentrer manger. Ils rentrèrent donc manger le reste de poulet que la mère d'Hans avait cuit le midi même.
A table, Isabelle demanda à Leïla qui elle était vraiment.

" Je m'appelle Leïla Durosier. J'habite dans le manoir, près de la forêt. J'ai un frère et une soeur que je ne connait pas. Je ne connait pas mon père. Mon père adoptif a simulé que c'était lui qui avait tuer ma mère. Et puis, me voilà ce que je suis maintenant.
- Très bien. Mon fils est adorable, vous le savez ?
- Oh, oui! Avec tout ce qu'il me dit, je risque pas d'oublier. "

Leïla sourit à Hans et ils finirent de manger leur repas ensemble.

Une fois le repas fini, Leïla monta dans la chambre. Elle se déshabilla pour revêtir sa nuisette de satin, et se coucha dans le grand lit d'Hans. Elle comenca à s'endormir lorsque celui-ci entra dans la chambre. Il se déshabilla ( il est quand même en caleçon !! ) et se fourra dans le lit, aux côtés de Leïla. Il se tourna vers elle, mit une main sur son épaule, baissa la bretelle de sa nuisette et approcha sa bouche de son oreille. Il lui chantonna une chanson d'amour.
Leïla entendit vaguement les paroles qu'Hans prononçait. Mais, par contre, elle sentit sa main forte qui lui aggripait l'épaule. Elle se tourna vers lui, ouvrit ses lourdes paupières et lui sourit. Hans lui prit le menton et l'approcha de ses lèvres. Il l'embrassa. Puis, doucement, Leïla se sépara de lui.

" Attends, je reviens. J'ai soif, il faut que j'aille boire. J'arrive tout de suite, mon amour. "

Leïla embrassa Hans à la volée et sortit de la chambre avec la bougie qui servait à éclairer la chambre. Elle descendti les escaliers qui étaient en face de la chambre d'Hans pour aller dans la salle à manger. Une fois arrivée dans la salle à manger, elle partit vers la cuisine où elle prit un verre dans un placard.
Une lame, froide et pointue vint se mettre sous son menton. Une main, solide et forte comme celle d'Hans la retint par le ventre et l'obligea à se plaquer contre l'ennemi. Leïla poussa un cri. Elle entendit du bruit à l'étage, signifiant qu'Hans allait débouler d'un moment à l'autre. La personne lui plaqua une main sur la bouche et lâcha son abdomen. Hansdébarqua dans la salle à manger en vitesse et regarda la personne qui tenait Dark Woman.

" Lâche-là, Nicolas. Elle ne t'a rien fait. "

Nicolas lâcha Leïla qui partit se réfugier derrière Hans.

" Que fais-tu ici ? Tu avais promis à Maman que tu ne reviendrais plus jamais ici. Et puis, tu es partit avec Papa. Tu ne devais pas revenir.
- A propos de Papa, Hans, je veux t'annoncer un truc.
- Que se passe-t-il ?
- Papa ne pourra jamais savoir que je suis ici.
- Comment ça ?
- Il ne pourra même plus savoir ce que ça fait de respirer.
- Tu es en train de me dire que...
- Oui, Hans. Papa est mort. "

C'est comme si la terre s'était ouverte sous les pieds d'Hans. Il tomba par terre à genoux, enfouit sa tête dans ses mains et pleura. Leïla s'aggroupit près de lui et lui posa les mains sur les épaules.

" Je pourrais lui parle en privée, s'il-te-plaît ?
- Mais, oui, jeune demoiselle. " répondit Nicolas en partant à l'étage.

Elle regarda Nicolas partir à l'étage et tourna son regard vers Hans, l'homme qu'elle aimait depuis peu. Elle fut prise d'un élan de compassion, de pitié. Elle lui dit calemement de se calmer, que ce n'était q'un mauvais moment à passer. Hans la regarda, un regard plein de haine, de colère.
Il lui lança :

" SI TON PERE VINT A MOURIR, TU DIRAIS QUOI, HEIN ?? C'EST PAS TOI QUI L'AS PEERDU; ET C'EST SUREMENT PAS TES PAROLES QUI VONT REUSSIR A ME CONSOLER. DONC, MAINTENANT, SOIT TU TE LA FERME, SOIT TU TE CASSE; COMPRIS ??? "

Leïla fut choquée des paroles quHans venait de lui dire. Elle allait le prendre au mot, c'est sûr. Elle se leva et partit dans la chambre. A peine fut-elle sur le palier que Nicolas sortit de sa chambre. Il la regarda et sourit. Elle entra dans la chambre, se revêtit de ses vêtements de cuir noir, rassembla ses affaires et sortit de la chambre en trombe, descendit les escaliers comme une furie, et passa devant Hans en coup de vent, sans même lui adresser un regard.
Alors qu'elle s'apprêtait à sortir de la maison, Hans lui cria dessus :

" TU RESTE ICI !
- JE NE VEUX PAS, HANS. PERSONNE NE DOIT ME DIRE CE QUE JE DOIS FAIRE OU NON.
- TU RESTERAS ICI, UN POINT C'EST TOUT
- D'ACCORD ! MAIS A UNE CONDITION, JE NE DORS PAS DANS TA CHAMBRE.
- TRES BIEN. DORS DEHORS. TU DOIS AVOIR L'HABITUDE, NON ? "

Leïla regarda Hans et balança ses affaires dans la salle à manger et sortit de la maison. Nicolas venait de descendre de l'étage.
Leïla s'assit dehors, près de la porte. Elle prit ses genoux entre ses mains, et posa son menton dessus. Elle se mit à pleurer. Nicolas sortit de la maison et vint voir Leïla, qui pleurait à chaudes larmes.

" Ca va ?
- Ca peut aller mieux. C'est un con, un abruti complet, qui ne pensait qu'à me sauter.
- T'en fais pas. Si tu veux, tu dormiras dans ma chambre ce soir. "

Leïla regarda Nicolas et sourit. Il lui sourit aussi. Il la prit dans ses bras, la serra et desserra son étreinte pour regarder son visage innondé de larmes. Il réfléchit, puis, finalement, il essuya les larmes qui étaient près de sa bouche avec la sienne. Leïla ne bougea pas.

Leïla ne pleurait plus. A présent que Nicolas l'embrassait, Leïla sentit comme un feu se rallumer dans son coeur. Elle le regarda avec des yeux ronds. Tout allait si vite ! Hans puis Nicolas ! Leïla n'en revenait pas de la tournure que prenait les évènements. Elle fixa Nicolas d'un regard souriant et lui murmura :

" Je suis fatiguée. "

Nicolas sourit et lui répond :

" D'accord. Viens, je t'emmène dans ma chambre. "

Leïla se mit debout. Ses jambes se dérobaient presque sous son poids. Elle se rattrappa à Nicolas qui l'aida à se relever. Ils entrèrent dans la maison et ils eurent la surprise de voir que la cuisine avait été dévastée par un Hans furieux. Il n'était plus dans la cuisine. Un long sanglot leur parvint aux oreilles. Il était monté dans sa chambre. Leïlma baissa la tête. Puis, accompagnée de Nicolas, elle monta les escaliers.
La chambre de Nicolas était un tout petit peu plus grande que celle d'Hans. Le lit était plus grand aussi. Nicolas avait toujours été le chouchou de la famille. Mais depuis plusieurs années, sa famille avait changée d'avis. Nicolas était devenu tout autre. Il n'était pas celui qu'espérait voir devenir sa famille. Il abait été déshérité par son père.
Leïla se remit en nuisette et se coucha dans le lit de Nicolas. Il était froid. Elle grelota et Nicolas devait le savoir car il s'approcha d'elle et se plaqua contre elle.

" Désolé, j'ai pas d'autres couvertures. Il va falloir se réchauffer à la chaleur humaine. "

Leïla comprit tout de suite ce que voulait dire Nicolas. Elle se tourna vers luis et se colla à lui aussi. Leïla était fatiguée, mais pas pour certaines choses. Elle l'embrassa. La nuit s'annoncait torride.

Le coq caquettait. Le soleil vint frôler les deux jeunes gens, encore tous fatigués de la nuit qu'ils venaient de passer. Leïla se levait timidement, ne voulant pas réveiller Nicolas. Elle s'habilla et descnedit au rez-de-chaussée. Hans était là, un bol de chocolat chaud fumant devant lui. Isabelle marchait bien, son bandage n'était plus là. Leïla s'assit sur une chaise, loin d'Hans de préférence. Puis, elle attrappa un bol et se servit de chocolat chaud.
Nicolas descendit alors que Leïla avait presque finit son bol. Il vint à sa recontre et l'embrassa, pour lui dire bonjour. Hans les regrdait du coin de l'oeil. Isabelle ne se gênait pas pour les regarder tout court. Elle sourit en voyant les deux nouveaux amants s'embrasser. Puis, Leïla finit son bol et se leva pour aller s'habiller. Une fois dans la chambre, elle prit ses vêtements et les enfila, puis, elle redescendit dans la salle à manger. Elle attrapa son manteau et sortit dehors avant que Nicolas l'interpelle.

" Tu vas où ?
- Voir mon père. Tu veux venir ?
- Avec plaisir.
- Dépêche-toi, alors ! "

Leïla sortit dehors et attela deux chevaux. Nicolas vint la rejoindre un quart d'heure plus tard. Il grimpa sur un des chevaux et partit à la suite de Dark Woman, vers le manoir de son père.
Le manoir se dressait de plus en plus. Leïla sentait l'adrénaline monter en elle. Elle galopa d'une allure plus vive, et arriva au manoir avant même que Nicolas ne sit déjà arrivé. Elle descendit de son cheval et le laissa brouter paisiblement l'herbe du parterre de fleurs. Elle entra dans le manoir, après que Nicolas l'eût rejointe.

Igor faisait les poussières des meubles de l'entrée lorsque Leïla débarqua dans le manoir. Elle lui dit poliment bonjour, Nicolas aussi.

" Où est Papa ?
- Il ne désire reçevoir personne, aujourd'hui, demoiselle.
- Igor, ne jouez pas au plus malin avec moi. Il est où ?
- Je n'en sais rien, demoiselle Leïla. "

Leïla soupira et partit à l'étage. Son père devait être dans sa chambre. Elle monta les escaliers, sans Nicolas qui était rester à discuter avec Igor. Elle tourna à gauche puis à droite. Elle se trouva à une grande porte, et entra sans frapper.
Cela faisait longtemps que Leïla n'était pas entrée dans la chambre de son père. Elle regarda avec stupeur tout les objets qui l'entouraient. Une grande nature morte, une photo de Leïla quand elle était petite avec Hans et Nicolas. Son père lui tournait le dos. Il était sur le balcon. Elle s'en alla pour le voir mais, elle se cogna contre le copin du lit et poussa un juron impronocable. Son père se retourna, les larmes aux yeux.

" Que viens-tu faire ici ?
- Papa, écoute-moi !
- Tu n'as rien à me dire. Je t'ai banni. Je crois pourtant avoir été clair.
- Papa! Je t'en prie !
- Non! Tu n'as rien à me dire! Je ne veux plus t'entendre.
- De toute façon, Papa, je ne vois pas pourquoi tu me banni.
- TU FAIS TA SALOPE EVANT TOUT LE MONDE; JE NE VEUX PAS D'UNE FILLE QUI EST UNE SALOPE.
- AH OAUIS ? JE SUIS UNE SALOPE ? ET BIEN, JE VAIS TE DIRE CE QUE TU ES, PAPA. TOI,TU N'ES QU'UN GROS CON QUI NE PENSE QU'A SA GUEULE. JE NE SAIS PAS CE QUE MA MERE TE TROUVAIT; TU N'ES QU'UN GROS OSBEDE.
- ME PARLE PAS AINSI. "

Il s'avança vers Leïla et lui colla une gifle qui l'envoya en plein milieu de la chambre. Elle se releva et prit le vase en procelaine qui trônait joliment sur la cheminée. Elle le tint au dessus de sa tête et le lâcha innocement. Il tomba par terre, et se fracassa dans un bruit assourdissant. Elle se plaqua la main devant sa bouche comme un gamin qui a fait une grosse bétise. Puis, elle sourit de toutes ses dents et elle recula devant son père furieux qui s'avançait sauvagement vers elle. Elle se plaqua contre la porte et rentra son ventre lorsque son père se trouva en face d'elle. Il lui recolla une gifle qui l'ouvrit au visage. Elle cria.
En bas, Nicolas et Igor discutaient paisiblement. Leur discussion était animée lorsqu'il entendirent le cri de Leïla. Nicolas se précipita à l'étage et se dirigea vers la source du cri. Il se trouvait maintenant devant la porte de la chambre du père de Leïla. Il l'ouvrit et Leïla tomba par terre. Elle pleurait. Nicolas la releva et fusilla le père de Leïla du regard.

" On vous retrouvera en enfer. " lui lança Nicolas, puis, il partit de la chambre en compagnie de Leïla qui était salement amochée.