Promenade

(Puis n'oublie pas que j'ai reservé des petits, je ne voudrais pas géner leur conception, tu comprends?)

(... envie meurtrière... '-_-)

(... tout doux...)

( GROAAAAAAAAAAAAAAAAA)

(Va chercher le nonos *lance un os... LOIN!*)

"Ah ! Je t'ai déjà eu... J'ai gagné ! Alors tu sais... T'avoir une deuxième fois ou pas... Ca m'importe peu."

Elle rigola mais il n'avait pas encore repoussé sa main. Elle avança un tout petit peu et l'embrassa encore une fois.

" Même un général ça a besoin d'un peu de détente."

(Dis, Lyor, je vois très bien le général s'occuper d'enfants... tu sais te charger de ça? )

Il la repoussa doucement.

- La dernière fois c'était pour pas que tu gèle, je t'ai juste embrassé, on en parle plus. D'un point de vue sentimental, c'est pasplus qu'avant. Compris ?

"Et si je te disais que je suis gelée en ce moment ? Tu aurai pitié de moi ?"

Elle ne remit pas sa main sur le torse d' Iname, mais s'en prit encore à ses lèvres à coup de baiser en revanche.

- Non. Je n'ai plus besoin de te garder alors meurs de froid si tu veux.

Il se tourna dans l'autre sens pour ne plus voir Lyor.

(Comme un 'tit enfant... Si c'est pas mignon ça! )

(... ...)

" Flash spécial... Le général boude ! Allez... Tu n'as jamais eu besoin de moi... Et tu le sais ! Je ne t'ai servi à rien ! "

Elle s'étala sur lui pour voir son visage.

" Hé !!! AVOUE ! "

Elle l'embrassa encore.

Il la repoussa encore mais beaucoup plus violement. Puis se leva...

- Ne m'approche plus de cette maière, c'est clair ?

(Recommence, recommence!)
(Oui, je sais, je n'ai rien à faire ici...)

" Clair ? Je ne dirait pas que c'est clair... Je trouve plutot ça... Brutale ! Oui ! Brutale !!! C'est le mot."

Lyor se mit à rire puis s'interrompit soudainement. Elle s'était gelée d'un coup, comme le nuit précédente. Elle se leva et souffla :

" Je... Je crois que je vais y aller... Je..."

Elle ne finit pas sa phrase et commença à s'éloigner à grand pas.

Et le général souffla un bon coup.

*Enfin tranquille* pensa-t-il.

Il s'asseya sous l'arbre, regardant le sol, d'un air absent...

Pourquoi s'était elle figée comme ça ? Il ne savait pas mais s'en fichait.

Lyor s'aventura seule sur une autre rive. Elle se sentais frêle. Et elle avait l'impression de dépérire.

Elle se laissa tomber au sol.

Iname la regardant du coin de l'oeil. Non, cette fois il n'irai pas ! Plus besoin d'elle...
Finallement... il se leva et s'approcha doucement... la secoua un peu.

- Hé Lyor ! Réveilles toi !

Iname n'avait pas le fond mauvais comme il voulait le faire croire, c'était juste un gosse qu'un concours de circonstances avait amené là, au plus haut point d'une fichue guerre...

Lyor était frigorifiée. Elle devenait de plus en plus mal, pire encore que le soir où elle était avec Iname. Elle ouvrit les yeux et cacha rapidement l'un de ses mains derrière son dos, entre le sol et sa robe.

" Tu ne voulais pas que... Que je disparaisse ? Si c'est le cas, laisse moi... "

Il fronça les sourcils.

- Qu'est ce que t'as ? Réponds !

Il la prit dans ses bras, juste de quoi la redresser un peu.

" Vas-t-en... Puisse que tu veux que je meure..."

Elle prit soin de laisser sa main dans son dos. Il ne fallait pas qu'il la voit... Sinon, elle serait obligée de lui dire.

" Laisse moi..." Elle avait la voix brisée par les sanglots.

- Pas question !

Il vit la main qu'elle cachait et la tira de force.

- C'est quoi ça ?

Sa main était devenue de longs doigts d'os, les mains d'un cadavre. Dénué de chaire.

Ses larmes redoublèrent de force.

" Si tu ne peux pas me tuer, Iname, c'est que... Je suis déjà morte... "

Elle tourna la tête vers son torse en continuant de pleurer à chaudes larmes, le visage enfouit dans sa chemise.

Iname baissa la tête vers elle, caressa doucement ses cheveux et essaya de la réconforter comme aurait fait un frère.

- Chuut... ne t'inquiètes pas... tu sais, je ne vaut pas beaucoup mieux... maintenant que je suis devenu vampire je suis à moitié mort et obligé de boire le sang d'une bête au moins une fois par mois pour subsister...

Il se tut un instant.

- Dis moi plutôt ce qu'il s'est passé, tu n'étais pas comme ça avant, non ?