La guerre de Tyela

Voilà, c'est une histoire que j'ai écrite en m'inspirant du forum. J'ai crée exactement les même personnage, conservant leur caractère et je reprendrais surement quelques sujets, histoire de refaire le forum mais sous forme d'histoire.

Une nouvelle étoile s’éteignait de la voûte céleste, manteau d’un bleu obscur où l’astre de la nuit éclairait le monde de Tyela de sa lumière blafarde. C’est un monde crée par Azathoth, le maître des Dieux, le centre de l’univers, vivant au-delà de l'espace temps normal. Il chargea les amants sol et Luna d’apporter chacun douze heures durant la clarté puis l’obscurité. Les deux dieux ne pouvaient se voir, il était séparé et triste de ne pouvoir se rencontrer. Azathoth leur permis alors de se rencontrer une fois tout les dix-huit ans, faisant ainsi régner les ténèbres sur Tyela l’espace de quelques heures. On appellera ce phénomène, Eclipse.

Alors que dehors l’orage grondait et une pluie torrentielle tombait des cieux, une personne s’était installée sur un balcon, en haut d’une tour sombre et maléfique. Celle-ci était vêtue d’une cape d’un noir profond qui voletait au rythme du vent. Cet homme devait sûrement être un guerrier, vu ses épaules larges, sa taille imposante et il était bien musclé. Ses cheveux blonds inégaux se balançaient au grès de ce mistral. Il avait un certain charme mais lorsque vous plongiez dans le gris de ses yeux, vu sentiez un frisson vous parcourir l’échine. Ils étaient froids et insensibles, à vous glacer le sang. Cet homme, ou plutôt ce démon s’appelait Iname, général des troupes du Seigneur des ténèbres. Malgré cela, il avait un visage très expressif mais ce n’était que désillusion, il manipulait sans vergogne, trompant ses ennemis par de fausses émotions. Après tout, il était incapable d’aimer.

Iname se détourna du paysage dévasté du Sud de Tyela, et rentra des ses appartements. Le Seigneur noir en personne lui avait fait construire cette chambre et d’ailleurs, c’était lui qui s’était chargé de l’éducation du jeune général. Elle était froide, tout comme la personnalité de son occupant. Un grand lit à baldaquin trônait au centre de la pièce avec des couvertures d’un beau vert émeraude et d’une rare qualité en ces lieux maudits. Il prit un parchemin et un sourire mauvais étira ses lèvres en lisant son contenu. Enfin, il allait pouvoir commencer.

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A l’horizon se détachait une forêt dense et une sorte d’aura entourait cette large étendue boisée, comme si la forêt en elle-même irradiait d’une faible lueur réconfortante. Il semblait y avoir du mouvement et en effet, de nombreuses créatures s’agitaient. Des licornes, des élémentaires appelés aussi nymphes, des scarilles et également des unisus. Toutes ces créatures vivent en harmonie, sans peur d’être attaquée entre elles. En ce moment même, certaines étaient rassemblées sur les rives d’un petit ruisseau. Elles s’abreuvaient tranquillement sous le regard d’une personne perchée sur une branche d’un arbre centenaire. Elle avait de longs cheveux blond pale, presque blancs, tressés par endroit, lui arrivant au milieu du dos et ses yeux étaient d’un bleu gris envoûtant et insondable. Il s’agissait sûrement d’une femme ou plutôt une adolescente vue sa taille fine et sa silhouette élancée. Elle avait une peau pâle, telle de la porcelaine et d’une douceur incomparable et ses oreilles étaient fines et surtout effilées. C’était une jeune elfe du nom de Elanor.

Elle aimait beaucoup s’isoler dans cette forêt et la connaissait comme sa poche tout comme ses habitants. Maintenant, ces créatures fabuleuses connaissaient son odeur et ne la craignaient point, sentant que ses intensions étaient pacifiques. Dans sa main se trouvait une longue flûte en argent, son instrument de prédilection mais également un objet magique. La mélodie pouvait être lente et apaiser les esprits les plus tumultueux ou bien être sèche et rapide, donnant à l’ennemi un mal de tête insupportable, comme si des ondes magnétiques résonnaient dans sa tête. Mais aujourd’hui, Elanor n’avait pas envie de jouer, elle avait d’autres préoccupations.

Ely, comme elle aimait qu’on l’appelle, poussa un énième soupir et descendit de son perchoir. Elle leva la tête vers le ciel étoilé, pensive, ne sachant pas quel chemin prendre. Pourtant, elle se devait de faire un choix, pour elle, pour son avenir et celui de son peuple. Finalement, une mine déterminée apparut sur son visage fin aux traits délicats, et elle tourna les talons, s’enfonçant au plus profond de la forêt, dans la noirceur de la nuit alors que tombait quelques flocons de neige annonçant le début de l’hiver.

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Le Seigneur noir se tenait sur son trône, droit, fière et imposant. Tout en lui inspirait la terreur, après tout, il s’agissait d’un démon et de la pire espèce. Le silence était tel qu’on entendait au dehors les pas des soldats, enfin, si on pouvait appeler ça des soldats. C’était des orcs, des humanoïdes monstrueux de grande taille. Bien qu'ils étaient d'aspect aussi variable que les humains, la majorité avait une peau grisâtre, un front bas et très incliné, un visage porcin, une mâchoire imposante et des canines semblables à des défenses de sanglier. Leur pilosité hyper développée était rêche, leurs oreilles semblables à celles d'un loup et les yeux rouges.

Iname rentra à son tour et se plaça à coté du Seigneur. Il ouvrit la bouche pour l’avertir de ses intensions lorsque les immenses portes de la forteresse s’ouvrir, laissant apparaître une jeune femme, une elfe à la vue de ses oreilles pointues et une guerrière d’après sa tenue. En effet, elle portait une tenue noire, moulante pour ne pas s’accrocher dans les branches, une grosse ceinture pendait sur ses hanches où étaient accrochés de façon visible deux saï, arme ressemblant à un trident, pratique pour le corps à corps. Dans son dos, elle avait une grande épée, fine et la lame forgée dans un métal elfique, restant à tout chocs, elle avait l’avantage d’être légère, favorisant la rapidité.

Le général tourna les yeux vers cette elfe qui osait venir ainsi. Tout en elle respirait l’arrogance, la provocation, comportement bien étrange chez ce peuple. Seul les elfes noirs avaient une telle attitude. Une étincelle de curiosité brilla un instant dans ses yeux mais s’éteignit aussi vite qu’elle était apparut.

- Que veux-tu, Elfe ? demanda le Seigneur noir d’une voix caverneuse.

Elle résonna dans toute la pièce, impressionnante, elle fit tremblait les deux soldats gardant les portes. Cependant, elle ne frémit pas, gardant la tête haute bien que connaissant la réputation de ce démon. Soudainement, elle sortit ses saïs, et Iname posa sa main sur le pommeau de son épée mais avant qu’il ne l’ait dégainée, l’elfe montra ses armes et baissa la tête.

- Je m’appelle Elanor et je viens vous offrir mes services, dit-elle d’une voix ferme, déterminée.

Iname, toujours sur ses gardes, s’avança légèrement et s’approcha de la nouvelle recrue. Il était méfiant vis-à-vis d’elle, ne lui inspirant pas confiance.

- Qui me prouve que c’est tes réelles intentions ? Après tout, ton peuple est réputé pacifique …

Il laissa sa phrase en suspend, regardant attentivement la réaction d’Elanor qui ne se fit pas attendre. Elle avait relevé la tête vers le général, le défiant du regard.

- Et que voudrez-vous que je fasse pour vous prouver mon allégeance ? Vous apportez la tête de la princesse sur un plateau d'argent ? répondit-elle avec arrogance.

Il s'apprêtait à rétorquer lorsque le Seigneur Noir lui fit signe de se taire.

- Je sais que tu dis la vérité, que veux tu comme poste ?

Elanor se releva et retourna son regard sur le Seigneur régnant sur Orkhar.

- Je peux être employée comme guerrière mais aussi vous apporter diverse information en temps qu’espion.

Le Seigneur hocha la tête. C’est alors que pour la deuxième fois de la journée, une autre personne entra dans la forteresse. Elanor se retourna pour détailler le nouvel arrivant qui était également une femme. Elle avait la peau grise et les cheveux noirs parsemés de mèches blanches. Elle avait hérité de la taille fine des elfes et du visage froid des vampires. Elle avait les yeux couleur sang et les canines qui dépassaient légèrement.

- Il y a des bruits qui courent dans les villages de brigands, comme quoi vous avez besoin de forces supplémentaires ....

Elle laissa passer un temps durant lequel un ange passa.

- Je veux bien être une de ses forces supplémentaires.

- Intéressant... qu'elles sont tes motivations ?

Le Seigneur Noir observait attentivement l'elfe noir vampirique, regardant au plus profond de ses yeux, semblant lire en elle.

-Et bien ... l'éternité c'est long. Et mon sang est un sang de tueur, pas celui d'un pacifiste ami de l'amour. Je sais que votre armée est faible, elle n'est composée de brigands pouilleux et de temps à autres il y a de rares esprits brillants.

Elle vit que le démon lisait en elle mai elle ne s’en préoccupa pas outre mesure. Quant à Elanor, elle souriait, amusée par le comportement de cette personne. Elle aimait bien ceux qui avait du caractère, ceux qui avaient de la répartie et qui ne se soumettait pas comme de vulgaires chiens obéissant à leur maître.

- Je veux bien faire partit de votre camp si on me laisse une certaine liberté, considéré moi comme une mercenaire. Je veux bien faire partit d'expédition périlleuse mais je ne veux pas être un vulgaire pion, dit-elle sur un ton froid et ferme.

Le seigneur noir éclata d’un rire froid, à vous donner des sueurs froides.

- Bien ! Sachez que ce sera souvent le Général Iname, dit-il en montrant le dit général de la main, qui prendra les décisions. Obéissez lui ou vous périrez dans d’atroce souffrance.

Un silence pesant s’installa durant lequel aucune des deux recrues ne cilla.

- Vous pouvez disposer.

Sur ceux, les deux femmes inclinèrent la tête et s’en allèrent d’un même pas, laissant le général et le Seigneur seuls.

- Gardes quand même un œil sur eux, dit le seigneur tout en se levant, montrant que la conversation était close.

Iname regarda silencieusement son maître se retirer dans ses quartiers. Lorsqu’il fut hors de vue, il tourna la tête vers la porte que venait de franchir les deux guerrières.

- Vous pouvez compter sur moi.

La suite !!!! La suite !!!!!

Elanor et Nemephis se séparèrent en arrivant au camp d’Orkhar. L’elfe passa la tête haute devant les guerriers, la plus part étant des orcs et des barbares, la dévisageant comme une bête curieuse, et il en était de même pour la vampire. Les femmes n’étaient pas vraiment bien acceptées dans l’art de la guerre, si on peut appeler ca de l’art, mais elles s’en foutaient, c’était surement là leur seul point commun.

Ely s’installa à l’écart et entreprit d’affuter ses armes. Les discutions reprirent alors et la jeune elfe écouta attentivement. Ils parlaient d’une jeune licorne, une licorne ailée. Tous sans exception avait cette rumeur sur le bout des lèvres. Celon les informateurs, cette créature serait dans la forêt de Hill Réhir. Qui serait le premier à l'avoir ? Quel Camps ? Celui de la princesse ? Ou l'autre... ? Elle était tout de même intriguée alors elle se leva, rassemblant ses affaires et partit à pieds vers cette fameuse forêt où elle avait vécu pas mal de temps.

Nemephis arriva à son tour à la sortie du camp. Là, il y avait devant elle une forêt sombre, remplie de créatures agréables à suçoter. La vampire sortit trois flèches, les mit sur son arc et s'enfonça dans la forêt. Dans sa quêtes, elle commença a pisté des traces de sabots. Cela devait être un cerf ou un daim.

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Dans une petite clairière, au beau milieu de la forêt, la petite Pouliche appelée Pénélope se rafraichissait en buvant à gros trait l'eau d'un ruisseau. Le bruissement du vent dans les feuilles, le clapotis de l'eau, tout semblait respirer la tranquillité. Sa robe était d’un blanc pur tout comme ses crins comme la neige. Ses yeux innocents étaient d’une magnifique couleur bleue mais le plus impressionnant était sa petite corne dorée, comme ses sabots, envoyant des gerbes d’étincelle quand elle galope.

Après des jours de marche, Elanor arriva dans cette clairière. Elle avait du se priver d'eau et maintenant elle était assoiffée. Elle s'approcha du ruisseau puis elle récolta au creux de ses mains un peu l’eau cristalline. Alors qu'elle allait se rafraichir le visage et se désaltérait, elle vit un reflet dans l'eau. Celui d'une jeune licorne. Elle releva la tête et elle croisa le regard de la pouliche.

Pénélope se redressa la tête d'un coup sec. La créature qui se trouvait devant elle était bien étrange. Elle avait le torse d'un centaure... Et de drôle de pattes. Elle quitta la rivière en s'appuyant sur ses jambes frêles. Elle regarda la chose qui se désaltérait et resta immobile, prête à détaler au moindre geste ou bruit.

Elanor ne bougea pas d’un centimètre, resta accroupi, totalement immobile. Sans geste brusque, elle plongea la tête dans son sac. La pouliche recula, effrayée, prête à détaler d'un coup dans les végétaux de la forêt. C’est alors que la jeune elfe sortit une pomme bien rouge, fruit qu’elle tendit à la licorne. L’animal fabuleux s’approchant lentement, approcha son museau de cet aliment sucré avant de le prendre du bout des lèvres, s’écartant tout de suite après de l’elfe. Elle mangea avec délice cette pomme et tourna la tête vers Ely. Celle-ci se levait lentement avant d’avoir une crampe. La pouliche eut un peu peur et recula avant de s’enfuir vers un bosquet au petit galop.

- Allez, viens ! N'ai pas peur, dit-elle en elfique.

C’est alors qu’elle entendit un faible murmure dans un arbre avec son ouïe développé. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur ce bruit et soudainement, elle les ouvrit en regardant fixement dans un arbre où se cacher le général Iname. Bien sûre, elle ne put s’empécher de lui tirer puérilement la langue.

Pas besoin de vous dire que le général Iname était passablement énervé de l’attitude de l’elfe. Pour qui se prenait-elle ? Il descendit alors de son perchoir, doucement, sans un bruit. Elanor perçut le mouvement du général mais elle ne se retourna pas. Elle fit comme si elle n'avait rien entendu. Cependant, elle mit sa main près de ses saïs, discrètement, imperceptiblement. Ses muscles étaient tendus, près à attaquer au moindre geste d'attaque du général.

Le général soupira d'exaspération et il parla d’une voix froide, dénudée de tout sentiment.

- Ranges tes armes, Elanor, pourquoi je t'attaquerai ? On est dans le même camp.

Iname posa ses yeux gris sur la petite licorne caracolant plus loin. Elanor baissa sa main et se releva en époussetant sa tunique, mais elle resta tout de même sur ses gardes. Elle n’aimait pas trop ce général et elle ne lui accordera pas le moindre respect, elle se le jura.

- Je ne les ai pas prises alors pourquoi les ranger ! dit-elle toujours en lui tournant le dos.

Puis elle prit une gourde dans son sac et la remplie. C’est alors que la licorne revint vers eux, se ruant avec toute sa force de poulain. Le général s’accroupit pour ne pas effrayer la créature, plus qu’elle ne l’était déjà et il sortit de sa poche un biscuit. Il continuait de jeter des regards vers l’elfe, se méfiant d’elle, il n’avait pas confiance, peut être avait-il raison …

- On a peur de moi ? dit-elle le sourire aux lèvres avec un sourire moqueur. Et en plus, on me pique mes idées.

- Peur ? Tu me prends pour qui ?

Il lança un morceau de biscuit à la licorne.

- Je me méfie, c'est tout. Je ne te connais pas, et je te rappelle que maintenant, tu es sous mes ordres.

Elanor fronça les sourcils.

- Et bien, tu vas apprendre quelque chose, « mon général », dit-elle en appuyant sur le mot "général".

Elle se releva et planta son regard bleu métallique et froid.

- Je n'obéis qu'à moi et à moi seule.

Elle sortit une autre pomme et qu’elle croqua à pleines dents. Elle regardait Iname d’un air provoquant. Elanor ne comptait pas du tout lui obéir, d’ailleurs, elle avait toujours était libre et ce n’est pas aujourd’hui que ca allait changer.

- Obéis, c'est tout, lança Iname en se retournant vers elle.

Le jeune homme observa la fille un instant, puis la pomme... Il fronça les sourcils et revint à la licorne.

- Et puis quoi encore, marmonna t-elle. Il n’est pas marqué chien de service.

Elle s'adossa à un arbre en croisant les bras, pomme toujours en main. Elle commença à jouer avec, la lançant, la rattrapant. Iname ne s’occupa plus de l’elfe, se concentrant sur sa mission. Il s’allongea dans l’herbe encore humide de rosée et ferma les yeux, en restant aux aguets, prêt à réagir au moindre signe suspect. Il posa alors un biscuit sur son torse mais il ne fit pas long feu car la licorne laissa à la place un beau filet de bave.

La pouliche vit que l'homme ne bougeait pas, alors elle se cabra un peu et laissa retomber ses jambes sur le torse de l'homme. Elle n'était pas très grosse pour une licorne de cet âge mais le général a du sentir passer le coup quand même. Ce n'était pas par vice que Pénélope avait fait ça... Mais pour elle
Homme = Biscuit et donc plus homme = plus biscuit.

Elanor essaya vraiment de s'empêcher de rire. Elle se tenait le ventre. Des larmes de rire commencèrent à apparaitre. Elle sortit alors un autre fruit d’origine elfique et le tendit à Pénélope. Cette dernière, gourmande comme elle est, s’approcha rapidement et l’engloutit en moins de deux secondes. Le général sentit sa colère remonter mais il se força à se calmer. Il mit alors à l’intérieur de se veste un morceau de biscuit. Intriguée, la licorne s'approcha et vint renifler sa veste. Elle attrapa le tissu et tira dessus d'un petit coup de dents. Elle sentit d'un coup l'odeur du biscuit. Elle glissa le bout de ses naseaux contre le torse de l'homme et chercha le biscuit en le flairant. Quand elle l'eut repéré, elle se mit à lécher... Sans se douter qu'elle était en train de chatouiller le général...

Elanor rigola comme elle n'avait jamais rit, elle se foutait littéralement de la tête de son cher et tendre général. Décidément. Elle laissa la licorne chatouiller tranquillement son général puis elle s'approcha d'un arbre et monta avec vitesse et agilité sur une branche. Puis elle s'installa confortablement en se régalant du spectacle. Finalement, après de nombreux efforts, la pouliche se pavana fièrement et dévorer ce précieux gâteau.

Elanor sourit puis pour se détendre, elle sortit une sorte de flute. Elle la porta à sa bouche et une mélodie douce et calme. La musique s'éleva dans la clairière et procurait une ambiance sereine. Iname était toujours allongé, les yeux fermés. Au son de la flute, il se mit à murmurer des paroles dans langue étrange. Ce n'était ni de l'elfique, ni de l'humain. Ca ressemblait à une complainte, elle suivait la musique... Elanor entendit le général murmurer des paroles qu'elle ne comprenait pas, elle s’était interrompue, surprise mais elle repris sa mélodie. Elle regarda dans leur direction et elle vit la licorne se coucher. Le temps se rafraichissait et elle frissonna quand un vent froid commença à souffler. Les souvenirs des temps passés ressurgissait et ses yeux pétillèrent non plus de malice mais de tristesse.

Elanor souffla la dernière note. Plus un bruit dans la forêt. Juste, celui du vent secouant les arbres. Le vent était si fort qu'il emporta dans son passage le ruban qui attachait ses cheveux. Elle essaya de le reprendre mais il glissa entre ses doigts. Elle soupira, tendit que ses cheveux se balançait aux rythme du vent, qui était de plus en plus fort. Cela intrigua l'elfe, elle monta à la cime de l'arbre et elle vit un ciel menaçant. Elle descendit avec grâce et rapidité de l'arbre.

- Une tempête se prépare, dit-elle en regardant le ciel, retenant ses cheveux dune main.

Elanor reporta son regard sur le ciel et le général en fit de même. Le temps n’était plus aux joutes et aux menaces. La tempête était des plus étranges, ce n’était pas normal. Que se passait-il sur Tyela ?